Quelques jours avant la Tabaski, fête de l’Aïd-el-Kébir du sacrifice du mouton, la France a donné, au Sénégal, le 7 juillet, un bélier et deux brebis de la race Bizet – originaires du Massif central - réceptionnés au ministère sénégalais de l’Élevage, à Diamniadio, des animaux qui ne sont pas voués à être sacrifiés ni mangés.
Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier
Il s’agit d’un geste symbolique qui rentre dans la politique de diversification et d’amélioration génétique du cheptel sénégalais, une première pour l’élevage ovin du Sénégal.
À peine sortis de leur caisse, les trois moutons français – un mâle et deux femelles – découvrent leur nouveau pays d’accueil.
Philippe Lalliot, ambassadeur de France au Sénégal, explique comment la race Bizet a été choisie : « C’est un mouton qui est très rustique et donc, il peut s’acclimater, s’habituer à des conditions climatiques et à des environnements très différents. Par ailleurs, c’est aussi un mouton qui peut produire de la viande et produire du lait. »