Dans de nombreux pays, alors que l’inflation fait rage, le prix des caprinés s’envole à mesure qu’approche le sacrifice de l’Aïd-el-Kébir.
Si les voies du Seigneur restent impénétrables, les voies du saigneur de mouton sont très limpides, en période de préparatifs des saintes festivités. Pendant le jeûne du ramadan qui invite à la solidarité, de nombreux acteurs du marché alimentaire pratiquent déjà la spéculation sans vergogne. Et voici venue la bombance de l’Aïd-el-Kébir… Célébrée chaque année par les musulmans du monde entier, la Tabaski devrait voir sa date fixée par le bon vouloir de la lune, le 9 ou le 10 juillet. Mais c’est déjà un casse-tête pour de nombreux ménages musulmans.
Pression sociale
La tradition de la fête implique l’abattage de moutons, en mémoire du sacrifice que Dieu demanda à Abraham pour éprouver sa foi. Si le Coran n’impose pas, à chacun, l’égorgement d’un ruminent, il en est tout autre de la pression sociale, la réputation d’une famille se mesurant parfois à la grosseur du bélier de Tabaski. Et le marché en a conscience…... suite de l'article sur Jeune Afrique