L’équipe nationale féminine de football qui a joué ce dimanche son premier match en phase finale de la CAN 2022 au Maroc a l’avantage d’avoir plus de talent et d’expérience que celle de 2012 qui découvrait cette compétition internationale, a déclaré l’ancien entraîneur national, Bassouaré Diaby.
‘’En terme d’expérience, il n’y a pas photo. En 2012, nous étions des novices avec peu de matchs internationaux dans les jambes’’, s’est souvenu Diaby, qui avait qualifié le Sénégal à sa première phase finale de CAN.
A l’époque, l’équipe nationale féminine cherchait des joueuses alors que maintenant, elle peut puiser dans un lot d’une vingtaine d’expatriées, sans compter les joueuses évoluant sur le plan local, a indiqué le technicien.
‘’En 2012, nous avions dans le groupe Mamy Ndiaye évoluant en France et une binationale dont les parents sont originaires du Sénégal’’, s’est souvenu Diaby, appelé à comparer les deux générations.
Avec cette génération, l’entraîneur national peut compter sur quatre à cinq joueuses ayant une dizaine de matchs internationaux dans leurs jambes, a-t-il expliqué, évoquant les internationales U20 qui ont joué cinq tours éliminatoires de la Coupe du monde de leur catégorie.
‘’C’est une chance que nous n’avons pas eue’’, a-t-il rappelé, soulignant que le Sénégal ne disposait que d’une équipe nationale seniors.
‘’En plus des seniors, le staff technique peut compter sur des joueuses évoluant chez les U17, U20 et seniors’’, a-t-il déclaré. Il a également souligné à ce propos que cette génération 2022 a aussi l’avantage d’avoir gagné le tournoi de la zone ouest A de l’Union des fédérations ouest-africaines de football (UFOA).
En plus, a-t-il ajouté, le staff technique national conduit par Mame Moussa Cissé a pu faire du bon travail lors des stages effectués aux centres techniques Jules Bocandé et Youssoupha Ndiaye. Aussi appelle-t-il les Lionnes à ne se fixer aucune limite.
Après avoir battu l’Ouganda 2-0, le Sénégal sera opposé ce mardi au Burkina Faso, battu 0-1 par le Maroc en match d’ouverture.
Pour sa première phase finale de CAN en 2012, l’équipe féminine avait perdu ses trois matchs, respectivement, contre la RD Congo et l’Afrique du Sud sur le même score de 0-1, avant de chuter lourdement contre la Guinée Equatoriale 0-5