Les sorties de Jean Luc Mélenchon et Olivier Faure, s’en prenant à « l’instrumentalisation » de la justice sénégalaise, ont mis Aymérou Gningue hors de lui. En effet, le président du groupe parlementaire de la mouvance présidentielle n’approuve pas que ces acteurs politiques de la NUPES parlent de « réduction des libertés constitutionnelles ». Cela, en faisant ainsi référence aux interdictions de manifestation et aux arrestations de Mame Diarra Fam, Déthié Fall, Ahmed Aïdara, etc.
Dans une déclaration rendue publique, Aymérou Gningue condamne fermement « cette incursion néo coloniale dans la gestion de nos crises internes » .
« C’est avec étonnement que notre groupe apprend au travers de tweet de déclarations de Mélenchon, Olivier Faure et consorts de la NUPES.
Nous pensions ces temps révolus, de voir des politiques français, qui de surcroît, ont renié les valeurs de leur parti originel pour flirter avec les extrêmes, s’immiscer dans nos politiques intérieures avec autant de légèreté, car ignorant les menaces qui guettent notre pays.
Que disent-ils des députés qui font publiquement appel à l’insurrection et à violence conduisant à la mort de 3 personnes.
Le groupe BBY condamne avec fermeté cette incursion néo coloniale dans la gestion de nos crises internes avec un parti pris manifeste et honteux doublé d’une ignorance aveugle des dangers qui guettent notre pays qui est un exemple démocratique et qui n’a de leçon à prendre de personne et surtout d’anti modèles instigateurs des violences vécues avec les gilets jaunes » a déclaré Aymérou Gningue au nom de leur groupe parlementaire.