Le Sine Saloum connu pour ses mangroves et ses réserves naturelles est également la région qui produit la moitié de la production de sel du Sénégal. La production industrielle date du début du XXè siècle sous l’influence française, en parallèle d’une filière artisanale qui fait vivre des dizaines de milliers de personnes. Mais cette filière, freinée par le manque d’infrastructures pour raffiner le sel, n’offre pas les meilleures retombées pour les populations.
À cause de la montée des eaux, l’estuaire est devenu 4 fois plus large en 30 ans, facilitant l’entrée de l’océan dans les terres continentales. Le sel s’infiltre partout, dans les puits, dans les maisons, et condamne les activités de pêche et de maraîchage. C'est un reportage de Samuel Turpin.