Il appelle cela une « œuvre plastique performative ». Le Rwandais Dorcy Rugamba met en scène « Restes suprêmes », à la Biennale internationale d'art africain contemporain de Dakar. À mi-chemin entre l'exposition et la pièce de théâtre, il s'interroge sur la place des objets africains dans les collections européennes. Le public est invité à entrer dans les décors, au plus près des acteurs… et de l'histoire.
De notre envoyé spécial à Dakar,
« Je suis la gardienne des restes. » Ainsi se présente une femme mystérieuse, le visage maquillé d'un ovale blanc, dans une forêt de bambou d'où pendent des masques.
Nous sommes à l'AfricaMuseum, nouveau nom du sulfureux Musée royal d'Afrique centrale à Tervuren, en Belgique, érigé à la gloire du roi Léopold II qui avait fait du Congo sa propriété personnelle, au cours de son règne de 1865 à 1909.... suite de l'article sur RFI