Diamniadio – Adaptation de ses offres de service : L’Iressef sur le chemin de la technologie miniaturisée

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Publié le jeudi 19 mai 2022 | le quotidien

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Diamniadio – Adaptation de ses offres de service : L’Iressef sur le chemin de la technologie miniaturisée

L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formation (Iressef) poursuit sa croissance. Il est sur le chemin de la technologie miniaturisée et de production de bioproduits.
Par Alioune Badara NDIAYE – L’Institut de recherche en santé, de surveillance épidémiologique et de formations (Iressef) veut aller encore plus loin dans le cadre de ses activités. La structure qui s’active dans la recherche sanitaire et la formation, est en fait en train de travailler, sur le moyen terme, sur un projet de production de bioproduits. Pr Souleymane Mboup l’a fait savoir mardi, à l’occasion d’une visite de Pierre Yves Jeholet, ministre-président de la Wallonie-Bruxelles à l’Iressef. «La Belgique est l’un des pays les plus avancés en matière de biotechnologie en Europe et pour lequel nous avions visité Univercells et Unizima, des strartups qui avaient une technologie assez particulière pour le développement de bioproduits (…) C’est cela que nous voulons implémenter ici au Sénégal, en plus de toutes les opportunités de formation», a indiqué le directeur de l’Iressef. «Ce sont des vaccins mais également tout autre produit comme des anticorps clonaux ou tous les autres qui sont vraiment nécessaires dans notre contexte, mais avec une technologie miniaturisée et à des prix abordables», a-t-il relevé parlant de ces bioproduits. «Je rappelle que c’est un projet à moyen terme pour non seulement avoir cette possibilité de bioproduits, mais surtout former des gens comme vous l’avez vu aujourd’hui dans différents domaines, pour qu’ils soient des leaders dans le cadre de cette bio-production», a insisté Pr Mboup. «L’exemple que vous avez vu montre des avancées significatives et la visite de son Excellence va aider à cela», fait savoir le militaire. La visite a été l’occasion pour quatre professionnels en provenance de la Guinée, de la République démocratique du Congo, du Cameroun et d’Haïti en train de suivre, sur place, un Master de spécialisation sur les risques sanitaires à l’interface entre l’homme, l’animal et l’environnement dans le cadre d’une coopération entre l’université de Liège et l’Iressef, de faire un rapide exposé sur le contenu de leur formation. Le ministre-président de la Wallonie-Bruxelles s’est dit agréablement surpris par les installations qu’il a visitées, tout en promettant l’accompagnement nécessaire pour permettre à l’institut d’être plus performant. «Non seulement la collaboration avec l’institut on veut l’amplifier mais de façon aussi plus générale, tout ce qui est innovation, recherches et relations académiques ou universitaires», a-t-il insisté, assurant qu’il y a moyen d’intensifier la coopération sur le volet scientifique. «On sait qu’on n’est pas à l’abri de nouvelles pandémies, donc on va construire quelque chose de structurant à moyen et long termes», a-t-il ainsi promis.
abndiaye@lequotidien.sn

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