Les six sages-femmes étaient poursuivies pour « non-assistance à personne en danger » après le décès d'Astou Sokhna le 1er avril dernier à l’hôpital régional.
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Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Les trois sages-femmes condamnées étaient dans l’équipe de nuit lors du décès d’Astou Sokhna, selon l’un de leurs avocats, Maître Abou Abdoul Daff. Les trois autres étaient de garde le jour. Leur défense est en train de se concerter et n’exclut pas la possibilité de faire appel de ce jugement qu’on peut qualifier de clément.
Le parquet avait requis en effet une peine d’un an de prison dont un mois ferme pour quatre des sages-femmes et la relaxe pour les deux autres. Le tribunal a donc pris une décision qui va dans le sens « de l’apaisement », selon Me Daff. « Nous prenons bonne note de la décision et nous nous réservons éventuellement un droit de recours pour la bonne et simple raison que le principe même que nous avons retenu depuis le début de cette affaire, c'est qu'on ne pouvait pas retenir d'infraction de non assistance à personne en danger. »... suite de l'article sur RFI