« Capitaine Touré est Sénégalais comme nous, il a le droit de travailler pour nourrir sa famille« . Une remarque de Serigne Mbacké Ndiaye à Macky Sall.
L’ancien ministre, dans une lettre au chef de l’Etat, parvenue à Seneweb, est revenu sur le licenciement du Capitaine Touré de l’IAM. Il plaide ainsi la cause de ce dernier auprès de son « ami ».
Texte in extenso :
Excellence M le Président de la République
La nouvelle affaire relative au contrat du capitaine TOURE qui vient de quitter l IAM ne me laisse pas indifférent.
S’il a été radié de la Gendarmerie, c’est parce qu’il a commis une faute lourde. C’est ma conviction la plus forte. J’ai une connaissance de l’Etat et de son fonctionnement. Mais même s’il a fauté dans un passé récent, il a le droit de bénéficier d’une seconde chance pour refaire sa vie. Il est Sénégalais comme nous, il a le droit de travailler pour nourrir sa famille et se prendre en charge même s il a fauté dans un passé récent.
Excellence Monsieur le Président de la République, je sais à quel point vous êtes sensible au sort de nos compatriotes. Je parle en toute connaissance de cause. Vous avez défendu, soutenu et protégé des adversaires politiques que vous avez sauvé du déshonneur et de l humiliation . Je sais de quoi je parle. Si cela ne dépendait que de vous, cette affaire de mœurs qui pollue la vie politique depuis deux ans n aurait jamais éclaté. Je sais bien de quoi je parle. C est pourquoi j étais meurtri quand on vous a accusé de comploter contre OUSMANE SONKO.
Pour toutes ces raisons je vous prie de prendre les dispositions idoines pour permettre au Capitaine TOURE de retrouver son boulot à IAM car il aurait déclaré qu enseigner était son rêve.
Excellence Monsieur le Président de la République, vous êtes le père de la Nation, donc responsable de notre santé, de notre bien-être donc à vous de nous trouver un emploi, de nous permettre de nous racheter si nous avons fauté. Dans nos familles, nous n avons pas toujours les enfants que souhaitions avoir avec l éducation que nous souhaitions leur donner. Et pourtant nous les gardons tout en essayant de les ramener sur le chemin que nous croyons être le bon, je dis croyons car nous ne sommes pas sûrs d avoir toujours raison.