Au Sénégal, le festival éco-féministe Kimpavita a accueilli, samedi 12 mars, une projection de films, une scène musicale, des performances, l’enregistrement d’un podcast féministe et différentes tables rondes dont l'une était sur les violences gynécologiques et obstétricales, sujet encore très tabou au Sénégal.
Avec notre correspondante à Dakar, Théa Ollivier
Dans une salle remplie, les violences au moment de la grossesse et de l’accouchement ont été discutées pendant plus d’une heure.
« Banalisation de la souffrance »
Khadidiatou Tida Dansokho, présidente du collectif Plus jamais ça, créé en 2020, explique pourquoi ce sujet est encore tabou : « Il y a cette banalisation de la souffrance. Donc, si déjà on est conditionné à supporter cette douleur et qu’on va dans la structure de Santé et qu’on nous violente, on ne va même pas sentir qu’on a été maltraité.... suite de l'article sur RFI