Le Programme alimentaire mondiale (PMA) va accompagner 20.000 ménages en 2022 à travers son programme 4R financé par le Fonds Vert Climat, afin de renforcer leur résilience, a t-on appris, mardi, de sa Directrice et représentante-résidente au Sénégal, Fatiha Terki.
’’En 2022, 20.000 ménages dont 8300 ménages dirigés par des femmes seront accompagnés pour renforcer leur résilience’’, a-t-elle déclaré à l’occasion de la célébration conjointe PAM-CEDEAO de la Journée mondiale de la Femme (JIF).
Elle a souligné que ’’ce programme vise à renforcer la résilience des ménages en leur fournissant des aptitudes nécessaires à l’adaptation et à l’adoption des mencanismes communautaires de base pour la gestion des effets du changement climatique’’.
’’Il va permettre d’injecter 10 millions de dollars sur 4 ans dans cinq régions au Sénégal, à savoir Kolda, Tambacouda, Kaolack, Kaffrine et Fatick pour accroître la capacité d’adaptation des petits exploitants en situation d’insécurité alimentaire’’, a-t-elle indiqué.
Elle a réaffirmé ’’l’engagement du PAM auprès des communautés, des femmes et des filles actrices principales de leur autonomisation et de leur propre changement’’.
’’Le monde de demain ne se construira pas sans les femmes et les solutions ne seront efficaces et durables que lorsque les femmes seront placées au cœur de l’action climatique’’, a-t-elle fait valoir.
Elle a rappelé que ’’15000 ménages ont été régulièrement accompagnés en 2021 dans le cadre des activités de résilience de ce projet, soit quelques 135 000 bénéficiaires composés à plus de 41% par les femmes’’.
A sa suite, la présidence de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), Mme Khady Fall Tall, a insisté sur ’’la nécessité d’intégrer les femmes dans la gouvernance climatique et d’accélérer la cadence pour qu’on ait une justice climatique’’.
Elle a salué ’’le fait de mettre le curseur sur la sécurité alimentaire dans le cadre des initiatives visant à lutter contre les changements climatiques en permettant aux femmes d’augmenter progressivement leur épargne et en diversifiant leurs sources de revenus grâce à des investissements dans les activités génératrices de revenus qui ne sont pas sensibles au climat’’.
’’Il y a lieu d’apprécier positivement ce qui est en train d’être fait par tous les acteurs pour améliorer les conditions de vie des femmes mais je pense qu’il faut aussi plancher sur les défis à relever notamment le changement climatique qui nous a rattrapé’’, a-t-elle indiqué.