40% de la superficie de la mangrove y a disparu depuis 1970 à cause de la sécheresse et de l'augmentation des températures.
L’adaptation au changement climatique est le thème du prochain rapport du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (le GIEC) qui sort lundi 28 février. Au Sénégal, ces enjeux sont particulièrement pressants alors que 40% de la superficie de la mangrove a disparu depuis 1970. Dans le delta du Sine Saloum au sud du pays, les populations tentent donc de s’adapter et de préserver cet écosystème fragile et très important pour elles.
La mangrove, zone humide entre terre et mer, protège en effet le littoral de l’érosion côtière et de la salinisation des terres agricoles. Mais surexploitée par l’homme, elle est menacée par la sécheresse et l’augmentation des températures. "Sans la mangrove, notre village et nos populations allaient disparaître", s'inquiète
Marianne Ndong, mère de six enfants. "La mangrove retient l’eau et permet de protéger notre village. C’est pour cela que nous participons à son reboisement et à sa restauration : pour préserver notre travail et pour protéger nos habitations."... suite de l'article sur Autre presse