La fête a été belle, ce mardi 22 février 2022, lors de l’inauguration du stade de Diamniadio portant désormais le nom de l’ancien de l’Etat, Abdoulaye Wade. Mais l’organisation de cet événement qui a réuni de grandes sommités du monde notamment des chefs d’Etat et d’anciens joueurs internationaux n’a pas été au top. Des couacs ont été notés dans l’ordre de passage pour la prestation des artistes. Le chanteur Wally Seck, lead vocal du « Faramareen », très attendu par le public, n’a pas pu jouer. A l’origine : un sabotage selon des sources.
Le milieu du showbiz est un panier à crabes. Il faut avoir les épaules solides pour pouvoir s’en sortir. C’est du moins ce que disent les acteurs culturels qui n’ont rien raté de ce qui s’est passé le mardi dernier lors de l’inauguration du stade Abdoulaye Wade de Diamniadio. Le jeune « Faramareen » Wally Seck, très attendu par le public qui s’était déplacé massivement, n’a pas pu jouer. Ce qui n’est pas de sa volonté. Ce, d’autant plus que l’héritier de Thione Seck avait pris toutes les dispositions nécessaires pour faire plaisir aux Sénégalais et autres étrangers venus prendre part à cette fête grandiose. En effet, c’est vers les coups de 15 heures que l’auteur de « Symphonie » a fait son entrée spectaculaire dans le stade. Hélas, il n’a pas pu jouer à cette heure. Ce qui a créé une déception et une frustration chez le public. Wally Seck est rentré comme il était venu. Sans prendre le micro. Ses fans parlent même de « sabotage savamment orchestré » par Ndiaga Ndour.
Wally, Youssou Ndour et Macky Sall
Selon des sources contactées par Bés bi, la thèse du sabotage n’est pas écartée. Elle était prévisible. D’après notre interlocuteur, toute l’organisation de la régie et de la sonorisation a été confiée à Ndiaga Ndour mais, le chef de l’Etat avait demandé l’implication de tous les artistes sans exception. « Wally Seck ne faisait pas partie, au début, de la liste des artistes que Ndiaga Ndour avait retenue. Le Président Macky Sall a demandé qu’il y soit ajouté », a révélé notre source, précisant que c’est par la suite, par souci de timing et pour éviter les frustrations que Wally a demandé aux artistes de faire une compilation. Certains avaient refusé. C’est par la suite que Wally Seck a pu rassembler une dizaine de jeunes artistes pour concocter une compilation. « Wally Seck a même envoyé le son à Youssou Ndour qui, à son tour, l’a transféré à son frère, Ndiaga Ndour, afin qu’il y travaille. Mais, jusque tard dans la nuit du lundi, Wally n’avait pas eu le retour de ce dernier », confie-t-on. Ndiaga Ndour, d’après notre interlocuteur au bout du fil, est accusé d’avoir mis en avant les artistes de Prince Arts et ceux qui lui sont proches au détriment des autres. « La jeune chanteuse Dieyla, par exemple, a été écartée au profit des enfants de Sen Petit Gallé », ajoute la même source. Il se dit que Fally Ipupa aussi a boudé parce que l’heure à laquelle il a été programmé a été dépassée.
Les révélations de Tanj, le silence de Ndiaga Ndour
Dans une vidéo postée sur le net, le journaliste people Tange Tandian renforce la thèse du « sabotage » en soutenant que Ndiaga Ndour est « derrière tout cela ». « C’est lui qui a mélangé le son de Fally Ipupa avec celui de Wally Seck. C’est lui qui a donné des instructions selon lesquelles Wally Seck ne monte pas sur le podium », a-t-il précisé. Le jeune chanteur n’a pu faire qu’un tour du stade pendant 15 minutes avant de rentrer chez lui. Joint au téléphone, Ndiaga Ndour n’a pas souhaité répondre à nos interrogations. « Vous allez m’excuser par la grâce de Dieu et avec le métier que nous partageons, épargnez-moi de ça », a-t-il dit.