Afin de protester contre «les dérives monarchiques de Badara Mamaya Sène», les responsables et militants de Bés Du Ñakk ont organisé hier un sit-in devant leur permanence, après qu'une marche leur eut été refusée. Ousmane Ndiaye, coordonnateur de BDM à Rufisque-Nord, attaque. «C’est la troisième fois que nos rangs sont touchés par des licenciements.
Il y avait une première fois avec Babacar Thiaw, une deuxième fois avec Babacar Sy, et une troisième fois, la semaine dernière avec Samba Lèye Ba». D'où l'objet de la manifestation destinée à mettre un terme à cet «acharnement», mais aussi à contraindre le maire incriminé à «respecter le verdict du tribunal du Travail qui l'avait condamné à indemniser Babacar Thiaw à hauteur de 5 millions de francs Cfa, et Babacar Sy pour 8 millions», explique Ousmane Ndiaye.
Pour Hamidou Sidibé, chargé départemental de la communication de Bés Du Ñakk, l’annulation de la marche a été demandée par le préfet qui «nous a demandé d'y surseoir pour lui laisser le temps d’ouvrir une médiation avec le maire de la ville». Cependant, avertit déjà Sidibé, «si les discussions entre le préfet et le maire n’aboutissent pas, nous nous ferons entendre». Ousmane Ndiaye signale au passage que «tous les documents de licenciement et les copies du jugements du tribunal ont été donnés au préfet».
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