Mamadou L. Diallo : “L’Agenda LGBT dans l’école sénégalaise, une catastrophe”

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Publié le mercredi 23 fevrier 2022 | Senego

© Autre presse par DR
Mamadou Lamine Diallo
Mamadou Lamine Diallo (MLD), fondateur du Mouvement Tekki

Dans sa Questekki 291 du mardi 22 février 2022, Mamadou Lamine Diallo a alerté contre l’agenda Lgbt dans l’école sénégalaise. Le député parle de catastrophe et interpelle le chef de l’Etat Macky Sall.
Le leader du mouvement Tekki ne lâche pas du lest sur le combat qu’il a engagé contre l’agenda Lgbt au Sénégal. Cette fois-ci, Mamadou Lamine Diallo se réfère aux allégations du syndicaliste Dame Mbodj qui a montré publiquement un document destiné aux enseignants relatif à la propagande de l’agenda LGBT lors du rassemblement, dimanche 20 février, de la plateforme And Samm Jikkoyi. “Il est dommage que cette question ne soit pas posée par les syndicats d’enseignants en grève en ce moment. L’accent est mis sur les problèmes de rémunération. Le Président Macky Sall est maladroit quand il dit que les rentes pétrolières et gazières attendues en 2023 ne sont pas destinées à payer des augmentations de salaires. Cela m’a fait sourire. Où est-ce que les sachants de l’APR qui nous traitent de nullards ont appris l’économie ?“, a-t-il écrit.

Lettre à Moustapha Niass

Le parlementaire rappelle qu’il a écrit une lettre au Président Niasse à propos de la proposition de loi pour la criminalisation de l’homosexualité. “Le combat continue. Si BBY largement majoritaire à l’AN refuse de voter la criminalisation de l’homosexualité, alors il reste au peuple d’envoyer 111 députés décidés à voter la loi le 31 juillet 2022. En attendant, la justice sénégalaise sera saisie“, a-t-il conclu.

Criminalisation de l’homosexualité

Une proposition de loi avait été déposée, au mois de décembre dernier, à l’Assemblée nationale mais avait été retoquée, les parlementaires de la majorité expliquant qu’il existe déjà l’article 319 du Code pénal qui punit les “actes contre nature et les attentats à la pudeur“, un message renouvelé par le président de la République, Macky Sall, qui n’a pas convaincu une partie des Sénégalais.

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