Un passage du communiqué annonçant le retrait de l’opération Barkhane du Mali affirmait que la France et ses partenaires « restent engagés dans le Sahel » et « vont étendre leur soutien au pays du Golfe de Guinée ». Le Bénin et la Côte d’Ivoire sont concernés.
Longtemps épargné, le Bénin subit la pression des groupes armés terroristes qui ont multiplié ces derniers mois une série d’attaques, rappelle notre correspondant à Cotonou,Jean-Luc Aplogan. Selon nos informations, Patrice Talon n’a pas fait d’offre pour l’instant, Paris non plus. Les paramètres de la réorganisation de l’opération Barkhane ne sont pas encore arrêtés.
Entre novembre de l’année dernière et aujourd’hui, Patrice Talon et Emmanuel Macron se sont vus trois fois. Le Béninois était au diner du 17 février après le mini-sommet sur le Sahel.