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Aliou Cissé, coach des Lions: “Il faudra être patient, jouer notre jeu“
Publié le mercredi 2 fevrier 2022  |  Enquête Plus
Éliminatoires
© aDakar.com par DF
Éliminatoires CAN 2019 - Une liste de 25 Lions pour le match contre Madagascar
Dakar, le 27 février 2019 - Le sélectionneur national Aliou Cissé a rendu publique une liste de 25 joueurs pour affronter Madagascar dans le cadre de la 6e journée des éliminatoires de la CAN Egypte 2019.
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Le sélectionneur national, Aliou Cissé, s’est réjoui d’avoir à sa disposition son effectif au complet. Contre le Burkina Faso, il a assuré que ses joueurs sont prêts à endurer le match pour passer l’obstacle burkinabé.

‘’On a misé sur la récupération’’

‘’On a bien préparé ce match, même si on n’a pas eu beaucoup de temps. On a plutôt misé sur la récupération. Le Burkina est une belle équipe qu’on connait. Elle faisait partie de notre poule lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Ce fut deux matches âprement disputés où on a fait 0-0 à domicile et 2-2 au Burkina. Mais, entretemps, l’équipe a changé. Kaboré, qui jouait dans l’axe, Alain Traoré, Bance, tout ce beau monde n’est plus là.

Il y a une nouvelle génération qui arrive, très prometteuse. S’ils sont là, c’est parce qu’il y a du travail qui est en train d’être fait. Je félicite le coach Kamou Malo qui fait du bon boulot. Depuis qu’il est à la tête de cette équipe, elle progresse. On va vers une demi-finale de Can. Toutes les quatre équipes qui restent, c’est parce qu’elles ont bataillé pour être là. L’histoire a montré que le Burkina Faso n’a jamais été un adversaire facile à manier. On va vers un gros match et c’est ces moments qu’on a envie de vivre quand on est footballeur. C’est d’ailleurs pour cela qu’on tient à ce métier. A nous d’être patients, de rester concentrés et surtout une concentration collective. On s’attend à un match difficile, mais on est prêt.’’

‘’Il faut passer l’obstacle burkinabé’’

‘’Je ne pense pas échec là où je suis. Je me préoccupe plutôt à tout faire pour passer ce cap des demi-finales. C’est vrai qu’avec la génération 2002, on a rendu fier notre peuple, mais on n’a pas gagné. La question se posera toujours de savoir si, au football, réussir c’est toujours gagner ou faire un travail conséquent qui laisse un héritage. On espère cette étoile-là. On travaille pour ça depuis des années. On n’a jamais été aussi proches, mais il y a l’obstacle burkinabé qu’il faut passer demain (ce soir). Tous les 24 entraineurs qui sont à la Can, jusqu’à Kamou Malo, ont un challenger à relever. Il y a une pression différente de la mienne, peut-être plus grande du fait de l’instabilité du pays qui peut motiver davantage ses joueurs. C’est le football qui est ainsi fait.’’

‘’On va vers un match compliqué’’

‘’C’est toujours important d’avoir l’ensemble de son groupe. Pour un entraineur, c’est avoir plus de possibilités, d’options pour changer des choses en cours de match. Cela me donne plus de cartes en main. On sait qu’on va vers un match compliqué. Il faudra être patient, jouer notre jeu. Cela peut aller jusqu’aux prolongations, aux tirs au but. Le plus important, c’est de passer.

Une chose est sûre : c’est qu’on n’a jamais douté de ce qu’on est capable de faire. Il y a deux semaines, on est arrivé avec des certitudes qui se sont un peu effritées avec les aléas de la vie. Il a fallu faire le dos rond, s’accrocher, mobiliser tout le monde, travailler et y croire. C’est ce qui nous a amenés où l'on est aujourd’hui. Le chemin est encore long. On a envie de jouer la grande finale, pas la petite. Ce groupe est motivé et ils sont conscients qu’ils peuvent écrire l’histoire.’’

‘’Notre travail ne sera couronné que si cette génération gagne’’

‘’On travaille avec nos hauts et nos bas, tout en gardant notre ligne directrice. Depuis 2015, s’il y a une équipe qui a progressé en six ans, le Sénégal en fait partie. Quand je suis arrivé, je pense qu’on était 14e sur le continent et 64e mondial. Si le Sénégal est première nation africaine de football et fait partie du top 20 au classement général, ce n’est pas un hasard. C’est le travail de longue haleine qui ne pourra être couronné que si cette génération gagne un trophée. Et nous courrons derrière depuis 1960, avec de très belles générations qui sont passées sans succès. Mais on garde la foi et on se battra pour être cette génération qui l’aura.’’

KAMOU MALO (COACH DES ÉTALONS)

‘’Nous sommes décidés à vendre cher notre peau’’

‘’Nous nous sommes fixé comme objectif de donner un brin de sourire à notre peuple. Quand il y a de l’espoir, il y a la vie. Si nous pouvons, par notre contribution sportive, donner de l’espoir à notre peuple, nous le ferons. Nous n’allons pas marchander les efforts pour rendre notre peuple heureux. Nous sommes décidés à vendre cher notre peau pour aller au bout de cette compétition. Nous ferons tout pour remporter le trophée. Nous n’allons pas changer notre identité parce que nous allons rencontrer le Sénégal. Nous savons que c’est une grosse armada. C’est l’un des meilleurs pays du football en Afrique. Quand vous jouez une telle équipe, l’essentiel, c’est de rester vous-même. Nous allons garder notre identité.’’
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