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Mali: la junte décide abruptement d’expulser l’ambassadeur de France
Publié le lundi 31 janvier 2022  |  TV5
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© Autre presse par Dr
Le colonel-major Assimi Goita
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Les autorités maliennes dominées par les militaires ont décidé d'expulser l'ambassadeur de France, dans une nouvelle escalade abrupte de la brouille entre Bamako et Paris, a annoncé lundi la télévision d'Etat.

Les Affaires étrangères françaises se sont contentées de prendre "note" d'une mesure qui, pourtant, pose avec encore plus d'acuité la question de l'engagement militaire français au Mali.

Le ministère malien des Affaires étrangères a convoqué le chef de la mission diplomatique française à Bamako, Joël Meyer, et lui a "notifié la décision du gouvernement qui l'invite à quitter le territoire national dans un délai de 72 heures", a annoncé un communiqué lu par la télévision d'Etat.

Les autorités maliennes ont justifié cette décision par les récents propos "hostiles" et "outrageux" de responsables français à leur encontre.

Les relations avec la France, ancienne puissance coloniale engagée militairement contre les jihadistes au Mali et au Sahel depuis 2013, n'ont cessé de se détériorer depuis que des colonels ont pris par la force en août 2020 la tête du pays sahélien, plongé depuis 2012 dans une profonde crise sécuritaire et politique.

Elles se sont encore envenimées en mai 2021, avec un nouveau putsch des mêmes colonels pour renforcer leur emprise.

M. Meyer avait déjà été convoqué en octobre 2021 quand le président français Emmanuel Macron avait vivement réagi à des propos du chef du gouvernement malien évoquant la réduction programmée des effectifs français et parlant d'"abandon en plein vol". M. Macron avait en retour parlé de "honte" de la part de "ce qui n'est même pas un gouvernement".

Les tensions se sont encore exacerbées depuis que la junte sous la conduite du colonel Assimi Goïta a révoqué son engagement initial à organiser des élections le 27 février prochain, et que l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao a infligé le 9 janvier de sévères sanctions diplomatiques et économiques à ce pays pauvre et enclavé.
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