L’application de la prochaine loi sur le vol d’électricité permettra à la Société nationale d’électricité (SENELEC) de recouvrer 27 milliards de francs CFA par an, a déclaré mercredi son directeur général Papa Dieng.
"La loi sur le vol d’électricité, qui va bientôt être envoyée à l’Assemblée nationale en vue de son adoption, nous permettra de recouvrir des recettes de 27 milliards de francs CFA par an", a assuré le directeur général de la SENELEC.
Pape Dieng intervenait à une réunion sur l’énergie, en présence d’autres responsables nationaux du secteur, dont la ministre de l’Energie Maïmouna Ndoye Seck.
Etaient représentés à la réunion des associations consuméristes et plusieurs partenaires financiers de l’Etat, dont la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’Union européenne, la Banque africaine de développement, la Coopération allemande (GIZ).
"Il vaut mieux insister sur le terme +vol+ plutôt que sur celui de +fraude+. (…) Nous allons sensibiliser les populations parce que le vol d’électricité a un impact non seulement sur les recettes de la SENELEC, mais aussi sur les usagers, qui vont sentir aussi les contrecoups", a souligné Maïmouna Ndoye Seck.
Le gouvernement a pris le 7 mai dernier une mesure visant à durcir les sanctions contre le vol d’électricité, pour décourager cette pratique.
Des peines variant entre un an et cinq ans de prison seront infligées aux auteurs des "pratiques consistant à détraquer les compteurs d’électricité ou à opérer des branchements frauduleux", selon le communiqué du conseil des ministres du 7 mai.