Réforme des systèmes éducatifs : Aminata Touré invite à cultiver l’évaluation dans les politiques éducatives #aDakar

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Réforme des systèmes éducatifs : Aminata Touré invite à cultiver l’évaluation dans les politiques éducatives

Publié le mercredi 21 mai 2014 | Le Soleil

© aDakar.com par DF
Le premier ministre a présidé un forum dans le cadre de la célébration des 40 années de la Banque Islamique de Développement
Le premier ministre Aminata Touré à présidé un Forum sur la Banque Islamique de Développement. Dix-sept pays africains ont été représentés. L’organisation de la réunion rentre dans le cadre des célébrations marquant le 40e anniversaire de la BID. Il est question, lors de ce forum, de dresser le bilan des activités menées par la banque (la BID) dans les pays membres et non-membres, d’identifier les difficultés rencontrées, et de participer à la planification d`une nouvelle stratégie décennale. Photo: Aminata Touré, Premier Ministre du Sénégal

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L’atelier sous-régional sur la place et le rôle de l’évaluation dans le pilotage et la réforme des systèmes éducatifs ouvert hier à Dakar a servi de cadre au Premier ministre Aminata Touré de souligner la pertinence d’instaurer une culture de l’évaluation à tous les niveaux pour en faire un outil déterminant de l’amélioration des politiques éducatives.
Présidant hier la cérémonie d’ouverture de l’atelier sous-régional sur la place et le rôle de l'évaluation dans le pilotage et la réforme des systèmes éducatifs organisé par la Conférence des ministres de l’Education des Etats de la Francophonie (Confemen), le Premier ministre Aminata Touré a invité ces pays à instaurer une culture de l’évaluation à tous les niveaux. Cela, pour faire de l’évaluation un outil déterminant dans l’amélioration des politiques éducatives et des apprentissages des élèves. Selon Aminata Touré, au moment où toute la communauté internationale s’accorde sur le fait que l’agenda post-2015 met l’accent sur le succès des apprenants, il devient crucial d’échanger autour des instruments, des modèles de mesure de ce succès en vue d’un meilleur pilotage des politiques publiques d’éducation et de formation. Rappelant le fait que le Sénégal participe, depuis 1996, au Programme d’analyse des système éducatifs de la Confemen (Pasec), elle a fait comprendre qu’il fait également partie des douze pays concernés par la phase pilote des évaluations groupées actuellement en cours dans le cadre de la réforme dudit programme et qu’une contrepartie d’un montant de 58 millions de FCfa est déjà libérée en une seule tranche par notre pays. « Le Sénégal est le seul pays d’Afrique francophone qui participe à l’initiative du Pisa (Programme international de suivi des acquis pour le développement) pour la période 2013-2016 », a soutenu Mme Touré.

Evaluer pour comparer les performances
A l’en croire, ces différentes évaluations internationales permettent de cartographier, de comparer les performances entre les apprenants, mais surtout de réformer les curricula des systèmes éducatifs afin de les rendre plus efficaces et plus efficients. Pour le Premier ministre, aujourd’hui, conformément à l’esprit et aux orientations du nouveau Programme d’amélioration de la qualité, de l’équité et de la transparence (Paquet), des dispositifs déconcentrés d’évaluation sont implémentés pour renforcer les capacités locales de pilotage de la qualité des enseignements et des apprentissages dans les inspections d’académie, les inspections de l’éducation et de la formation et les écoles.
Par ailleurs, se félicitant du travail abattu par la Confemen, laquelle est devenue un cadre de concertation et de dialogue politique dans l’espace francophone, Aminata Touré a relevé un certain nombre de défis auxquels « nos Etats sont confrontés». Il s’agit, entre autres, de la modernisation des systèmes d’évaluation, du développement de dispositifs déconcentrés, du renforcement des capacités du personnel éducatif à la métrique de l’éducation. De son côté, Ki Boureima Jacques, secrétaire général de la Confemen, a dit qu’actuellement l’évaluation occupe de plus en plus une place capitale dans le suivi et l’amélioration de la qualité de l’éducation dans le monde. Pour sa part, Fadia Niassif de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif) a assuré que l’éducation sera au cœur de la nouvelle programmation de son institution après celle de 2010-2013. D’après elle, l’Oif va continuer à soutenir les réformes et les innovations qui sont nécessaires pour que les systèmes éducatifs de tous les pays francophones deviennent plus « efficaces, plus efficients et plus performants ».

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