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La femme mariée, les escapades adultérines, la grossesse et les chantages…
Publié le mardi 11 janvier 2022  |  Actunet.sn
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© Autre presse par DR
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Rocambolesque, cette affaire d’abandon d’enfant, jalonnée de chantages et de menaces et qui a eu lieu entre Matam et Dakar ! Il s’agit d’une femme adultérine qui s’est fait engrosser par son amant. Mais après la naissance de son enfant, celle à qui elle avait confié son bébé, la faisait chanter en lui réclamant de fortes sommes d’argent, au risque de la dénoncer à sa belle-famille.
Originaire de Matam, B. Diop fait partie de ces femmes qui, pour rien au monde, ne commettraient un infanticide. Consciente qu’elle avait commis un grand pêché en fricotant avec un jeune homme, alors qu’elle était encore dans les liens du mariage, elle n’a pas voulu commettre un autre pêché.

Mariée très jeune à un homme établi au Congo Brazzaville, la jeune dame vivait très mal la solitude dans laquelle elle était confinée. C’est ainsi, qu’un jour, elle a fait la connaissance d’un jeune homme qui est devenu son amant. Et de leurs escapades fréquentes, il s’en est suivi une grossesse.

Après avoir exigé plusieurs sommes d’argent…

En apprenant cette nouvelle, c’est comme si la terre se dérobait à ses pieds. Mais puisqu’elle vivait dans la maison de sa belle-famille, elle avait fait comme si de rien n’était, afin de ne pas éveiller des soupçons. Il en sera ainsi jusqu’à son accouchement, qui a eu lieu à l’insu de tout le monde. Seulement, juste après avoir mis au monde un garçon, elle avait quitté son village, pour aller dans un village voisin où habitait une amie de sa mère. Sur place, elle lui avait confié ses problèmes et ses craintes, en précisant à cette dernière que personne n’était au courant de sa grossesse, encore moins de son accouchement. Elle avait ainsi demandé à la dame en question de lui garder son enfant, le temps qu’elle trouve un parent adoptif.

Tout de suite, cette dernière accepta la proposition, non sans lui préciser qu’elle devra lui envoyer souvent de l’argent pour l’alimentation du bébé. Ce que la femme adultérine accepta volontiers. En effet, elle prenait une partie de l’argent que lui envoyait son époux, pour le renvoyer à la dame.

…Elle menace de la dénoncer à sa belle-famille.

Seulement, quelques temps après, la situation a commencé à se compliquer pour elle, puisque cette dernière ne restait plus une semaine sans lui réclamer de l’argent. Des demandes répétitives qui ont fini par agacer la jeune dame. N’en pouvant plus, elle s’en était ouverte à l’amie de sa mère, qui, en réalité, avait fait d’elle sa vache laitière. Pis, lorsqu’elle a informé cette dernière qu’elle n’était plus en mesure de la satisfaire financièrement, la nourrice de son bébé est sortie de ses gonds, la menaçant de dévoiler son secret, en informant sa belle-famille et son mari.

Une catastrophe pour la jeune dame, qui malgré tout, voulait sauver son ménage et surtout, son honneur dans sa belle-famille qui ne se doutait de rien. C’est dans ces circonstances qu’elle a récupéré son enfant, pour faire cap sur Dakar. Elle avait déjà organisé dans sa tête, un plan pour se débarrasser de son enfant, sans commettre un crime. Et pour cela, il lui fallait coûte que coûte trouver une famille pour adopter son bébé.

On ne saura comment elle s’est arrangée pour se retrouver au rond-point de Liberté 6, mais devant les limiers du commissariat de la Médina, la dame qui s’est portée volontaire pour adopter l’enfant, a expliqué qu’un jour elle était chez elle, lorsqu’elle a aperçu un attroupement au niveau du rond-point. Venue aux nouvelles, elle dit avoir trouvé la jeune maman tenant dans son bras un bébé, et demandant à l’assistance de bien vouloir adopter son enfant, car elle n’en voulait pas.

S’étant rapprochée de B. Diop, la dame dit avoir tout de suite eu pitié d’elle, lorsqu’elle lui a raconté ses problèmes familiaux. C’est ainsi qu’elle lui avait proposé de garder l’enfant jusqu’à ses 18 ans. Ce que la femme adultérine a refusé, au motif que dans son village les enfants issus de relations adultérines sont bannis par leur culture. Et avec l’aval de son mari, la dame qui était dans les dispositions d’adopter l’enfant, est allée d’abord à la police de Dieuppeul, avant d’être orientée vers le commissariat de la Médina, pour les démarches en vue de l’adoption
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