Des sujets relatifs à la politique marquée, entre autres, par les attaques et réponses entre l’opposition et le pouvoir, et le congrès des 6 et 7 juin du Parti socialiste (PS, mouvance présidentielle), dominent la Une de la presse sénégalaise parvenue mercredi APA.
«Guerre des mots entre ex et actuel Pm», titre Le Populaire, soulignant qu'Idrissa Seck et Mimi Touré se cognent dans la banlieue.
Dans ce journal, M. Seck lance : «Personne ne peut me traquer et me reprocher quoi que ce soit d'illicite ou d'illégal. Je suis un homme libre jusqu'à l'extinction du soleil». Et l'actuel Premier ministre, Aminata Touré, de répondre : «La politique, on la laisse à ceux qui ont le temps de la faire».
Sud Quotidien revient sur cette sortie de la coalition Macky 2012 et indique qu'elle tance «Mimi Touré et Cie». «Macky 2012 appelle au vote sanction contre la majorité Benno Bokk Yakaar qui utilise des moyens de l'Etat à des fins de campagne», écrit Sud.
Parlant du congrès du Ps, Direct-Info fait état de «deal de Colobane» et révèle que le maire de Dakar, Khalifa Sall, a capitulé face au Sg, Ousmane Tanor Dieng.
«Suppression de la généralisation des bourses, Wade rallume le flambeau de la contestation», titre Walfadjri quotidien, pendant que Le Quotidien traite de la liste non paritaire de Touba et de son statut spécial, en titrant : «Moustapha Diakhaté (président du groupe parlementaire de la majorité) déchire tout».
Cette cascade de démissions au ministère de la Culture fait la Une de Rewmi qui informe que certains agents sont sur le point de partir. «Ca râle au ministère de la Culture», titre ce quotidien.
La Tribune revient sur l'affaire du policier dealer de drogue et fait remarquer qu' «Ibrahima Dieng (est) en danger à Rebeuss» car, il retrouve 16 trafiquants qu'il a fait tomber.
«Les raisons de l'avalanche de drogue au Sénégal», titre L'Observateur, soulignant que 3000 kg de chanvre indien ont été saisis en quelques semaines. Parmi ces raisons de la recrudescence du trafic international de drogue au Sénégal, L'Obs retient en partie la sauvegarde des intérêts économiques du port de Dakar.