"Le risque posé par le très contagieux variant du coronavirus Omicron dans le monde reste très élevé", a mis en garde mercredi l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire.
"Le taux de croissance rapide est probablement lié à une combinaison entre la perte de l'immunité et l'augmentation intrinsèque de la transmissibilité du variant Omicron", a-t-elle précisé.
"Une augmentation rapide de l'incidence des cas est observée dans un certain nombre de pays", a souligné l'OMS, précisant que des statistiques ont confirmé de nouveaux records journaliers d'infection dans des pays comme la France, le Royaume-Uni et le Portugal.
Selon l'agence onusienne basée à Genève, quatre des cinq pays rapportant le plus de nouveaux cas sont européens. En France, près de 180.000 cas ont été recensés en 24 heures de mardi à mercredi. Record quotidien également au Royaume-Uni avec près de 130.000 contaminations en Angleterre et au Pays de Galles.
Par contre, si le continent européen a notifié plus de 2,8 millions de nouveaux cas cette semaine, soit un nombre similaire à celui de la semaine précédente, l'incidence hebdomadaire des décès a diminué de 12%, avec plus de 24.000 nouveaux décès signalés.
Selon l'OMS, les données provenant du Royaume-Uni, d'Afrique du Sud et du Danemark, qui ont actuellement les plus importants taux d'infection liés au variant Omicron, suggèrent une réduction du risque d'hospitalisation pour Omicron par rapport au variant Delta.
Le directeur général de l'OMS, Tedros Ghebreyesus, a estimé mercredi, lors d'un point de presse, que 2022 peut être l'année où le monde connaîtra la fin de la phase aiguë de la pandémie de nouveau coronavirus.