Le recteur de l’université Alioune Diop de Bambey (UADB) s’est dit mardi ouvert au dialogue pour mettre fin aux perturbations notées ces derniers jours dans cette institution universitaire située dans la région de Diourbel (centre).
"Nous sommes ouverts à tout ce qui peut ramener la paix dans notre institution. On négocie toujours, et on dialogue pour essayer d’expliquer cette situation qui s’impose à tout le monde" a-t-il dans un entretien avec l’APS.
Selon lui, les instances de décision de l’UADB sont en relation avec les étudiants grévistes pour trouver les voies et moyens pour mettre fin à ces perturbations.
Le recteur a expliqué la présence des forces de l’ordre dans le campus pédagogique pour assurer la sécurité des étudiants non-grévistes et le personnel universitaire.
Les violences qui ont été notées lundi se sont déroulées au campus social où la présence policière ne nécessite pas une autorisation préalable, a-t-il fait savoir.
"Le campus social n’est pas couvert par les franchises universitaires. Il n’y a pas besoin d’avoir une réquisition pour que la police aille dans le campus social", a précisé Mahy Diaw.
Le recteur de l’université Alioune Diop de Bambey a rappelé que ce sont les étudiants qui avaient perturbé l’organisation de la première session de juillet dernier.
A l’en croire, "l’université dans son schéma a, toujours, été dans les dispositions d’organiser les deux sessions" Toutefois, a-t-il ajouté, "le nombre de sessions d’examen est du ressort des instances pédagogiques (Unités de formation et de recherche, UFR)".
Il a précisé que les étudiants ont la possibilité de saisir les juridictions compétentes pour attaquer la décision des autorités universitaires.
Dans leur plateforme revendicative, les étudiants ont exigé que la lumière soit faite sur le décès de leur camarade Badara Ndiaye.
Le recteur de l’UADB a souligné que "le certificat de genre de mort qui été délivré à la suite du décès de l’étudiant Badara Ndiaye n’a jamais fait état d’intoxication alimentaire".
Concernant l’impact de la grève, il a assuré qu’une bonne partie des étudiants a déjà fait les examens dans presque toutes les UFR. Il reste juste des examens à faire dans certaines formations, a-t-il dit.