L’opérateur de téléphonie mobile Expresso aurait dissimulé des avoirs dans des sociétés offshore, notamment à des fins d’évasion fiscale. Et, Expresso Sénégal ne l’est que de nom. Depuis le 13 février 2008, Sudatel a planqué sa filiale sénégalaise dans les Iles vierges britanniques, pour payer moins d’impôts.
L’opérateur de téléphonie mobile Expresso filial de la société Sudatel a été épinglée dans le scandale financier des Pandora papers. En effet, en 13 février 2008, Sudatel a enregistré sa filiale sénégalaise dans les Iles vierges britanniques à des fins d’évasion fiscale. Ce, en vue de payer moins d’impôts. Son adresse sociale, qui se trouve au 3e étage de Yamraj Building, Market square, P.O Box 3175, Road town, à Tortola, ce petit coin de paradis de 55,7 km n’est qu’un écran.
En effet, Expresso Sénégal la partage avec d’autres sociétés créées par le même cabinet telles Greencord holdng limited, Birdey international limited, VBasait invertments limited. A en croire Libération qui donne l’information, Sudatel a utilisé une adresse cran pour Expresso qui se trouverait au 3e étage de Yamraj Building, Market square, P.O Box 3175, Road town, à Tortola. D’ailleurs, poursuit la même source, Expresso Sénégal partage la même adresse avec d’autres sociétés créées par le même cabinet telles Greencord holdng limited, Birdey international limited, VBasait invertments limited.
En effet, l’adresse d’Expresso Sénégal, à sa création loin de Dakar, est aussi celle de la société fiduciaire Trident Trust company limited pilotée par Paul Van Lienden, un Néerlandais spécialisé dans le montage de sociétés offshore dont le nom est apparu dans plusieurs histoires de corruption en Angola et au Brésil.