L'équipe du Sénégal sera opposée à une sélection des Etalons du Burkina Faso qui a réussi son meilleur résultat sportif en 2013 mais dont les cadres ont laissé sur leur faim les observateurs du football international au cours de la saison 2013-2014.
Meilleur joueur de la CAN 2013, qui s'est déroulée en Afrique du Sud en janvier février 2013, Jonathan Pitroipa est passé à côté de sa saison comme son club, le Stade Rennais (Ligue 1 française).
Le Burkinabé, meilleur Breton ces deux dernières saisons sous le magistère de Frédéric Antonetti, n'a été que l'ombre de lui-même sous la conduite de Philippe Montanier.
Naguère considéré comme le leader de l'attaque de Rennes, le Burkinabé, finaliste de la CAN 2013, a terminé la saison sans le moindre but.
Autre cadre des Etalons peu en vue cette saison, c'est Alain Traoré de Lorient qui a eu encore une saison tronquée à cause d'une longue blessure.
Freiné par ces longues périodes de blessure, le milieu de terrain ou attaquant, n'a jamais eu l'impact attendu du côté de Lorient où Christian Gourcuff comptait beaucoup sur lui.
Dans un entretien avec des médiats français en avril dernier, le Burkinabé avait expliqué aussi sa saison mitigée par sa position reculée sur le terrain. "J'ai fait des bons matchs. Mais être décisif, spectaculaire, cela demande de jouer un peu plus haut", déclarait-il.
Qualifié de joueur fragile, il a d'ailleurs manqué à ses coéquipiers en sélection lors de la finale de la CAN 2013 contre le Nigeria (0-1)
Exilé dans la lointaine Russie dans une équipe du FC Krasnodar qui ne joue pas les premiers rôles, dans la foulée de la CAN 2013, Charles Kaboré a lui aussi disparu des écrans.
S'il n'était pas titulaire à part entière à l'Olympique de Marseille, sa place dans cette équipe jouant les premiers rôles en Ligue 1 française, lui permettait de se battre contre la concurrence et de hisser son niveau de jeu.
Mais dans cette équipe de Russie où il est titulaire indiscutable, le Burkinabé semble être parti en préretraite alors qu'à 26 ans, il est supposé être loin d'être en fin de carrière.
Passé de Guingamp à l'Olympique lyonnais en 2011, pour pallier le départ du Brésilien Cris, le défenseur international burkinabé Bakary Koné tarde de son côté à s'imposer en véritable patron de la défense lyonnaise.
Malgré ses 24 matchs de championnat, il arrive dans la hiérarchie derrière le Serbe Milan Bisevac et le Franco-camerounais Samuel Umtiti.
Si sa tête victorieuse dimanche contre Nice lors de la dernière journée de Ligue 1, a permis d'envoyer son équipe en Europa League, la saison prochaine, le défenseur central est loin d'être une assurance tout-risque dans une équipe lyonnaise qui a parié sur sa jeune classe.