Une affaire d’État. C’est le tournant pris par le viol présumé de la Miss Sénégal 2020 soutenue par le gouvernement et par des organisations de femmes. Submergée de plusieurs centaines de plaintes pour apologie du viol et complicité de proxénétisme, l’organisatrice de l’événement devra répondre devant un tribunal.
Au palais de justice de Dakar, les bureaux du procureur de la République ont dû être réaménagés dans la journée du 24 novembre pour faire de la place à plusieurs centaines de plaintes écrites venues de toutes parts pour demander la tête de l’infortunée organisatrice de l’élection Miss Sénégal, Aminata Badiane. Constitué d’une majorité écrasante de femmes indignées et toutes habillées de t-shirts de couleur orange, ce mouvement plus ou moins féministe se veut surtout défenseur de la dignité féminine contre tous les "prédateurs sexuels".... suite de l'article sur Autre presse