La déclaration de Ousmane Sonko sur la non-signature de la charte de non-violence pars son parti, a fait couler beaucoup d’encre depuis dimanche dernier. Et c'est d'ailleurs l'objet de son face à face avec la presse ce mercredi 24 novembre. Et encore une fois, Ousmane Sonko a réaffirmé que le régime en place est le principal instigateur de la violence au Sénégal.
« Depuis que nous avons obtenu notre récépissé en 2015, nous ne cessons de subir la violence de la part du pouvoir », soutient Ousmane Sonko qui a rappelé pas moins de dix événements au cours desquels des partisans de Pastef ont été selon lui « attaqués, violentés ». Il s’agit principalement des attaques notées durant la campagne électorale de 2019 ou plus récemment des bagarres à Ziguinchor ou encore les événements de mars qui ont fait perdre la vie à 14 personnes.
Ousmane Sonko de révéler les raisons qui l’ont conduit à limiter ses déplacements à Ziguinchor. « On m’a informé de la volonté du pouvoir de me liquider une fois à Ziguinchor. Mais je suis candidat et je prendrai les mesures nécessaires pour battre campagne ».