Les quotidiens sénégalais parvenus mardi à APA traitent d’une diversité de sujets dominés par les rejets de listes de l’opposition pour les élections locales de janvier 2022.
« Les préfets refusent le Yewwi des Cours d’appel », titre L’Observateur, parlant ainsi de la situation de la coalition de l’opposition Yewwi Askan Wi (libérer le peuple en wolof). Elle avait pourtant obtenu gain de cause auprès de ces juridictions après le recours de plusieurs de ses listes pour les élections locales du 23 janvier prochain par l’administration territoriale.
De plus, le journal informe d’une « rencontre entre le préfet de Saint-Louis (nord) et le gouverneur pour un probable pourvoi en cassation » alors que le mandataire national de YAW, Déthié Fall, prévient : « On ne se laissera pas faire ».
« YAW joue sa dernière carte à la Cour suprême », indique Vox Populi, soulignant que les listes de cette coalition ne sont pas encore réhabilitées dans certaines localités. D’après L’AS, « la Cour suprême (est) l’ultime espoir » de YAW à Kédougou (est), Diourbel (centre), Tivaouane Peul, entre autres.
Par ailleurs, la coalition présidentielle Benno Bokk Yakaar (unis pour un même espoir en wolof) est « en phase de survie », selon Sud Quotidien qui évoque avec l’analyste politique Jean-Charles Biagui les contestations post-investitures, les listes parallèles « non autorisées » et les risques de vote sanction.
Le quotidien national Le Soleil se focalise sur « ce qui fait courir les candidats » aux élections de maires au Sénégal là où Walf Quotidien indique que le coût du loyer est « la nouvelle arme de séduction » de Macky Sall.
Sur un autre sujet, ce journal note que « la police menace les encagoulés » et « dit basta » dans L’AS. Ce quotidien précise que ce sont les gardes rapprochés des politiciens, s’identifiant parfois avec la tenue des forces spéciales, qui sont « dans le viseur de la justice ».
Sur la seconde Loi des finances rectificative (LFR) de l’année 2021 adoptée hier par l’Assemblée nationale, le Témoin rapporte que « les dépenses prennent l’ascenseur, les recettes à la peine ».
Dans Vox Populi, « le ministre des Finances justifie la création de la SOGEPA SN » face aux limites de l’agence de gestion du patrimoine bâti de l’Etat (AGPBE). Pour Abdoulaye Daouda Diallo en effet, « 67 % des bâtiments appartenant à l’Etat sont vétustes, (avec) des coûts d’entretien lourds (et des) difficultés à (les) réhabiliter ».