Les pays frontaliers du Sénégal se réarme pour se positionner sur le marché du riz en essayer de réduire le déficit de la balance commerciale.
C’est à l’image de la Guinée où, malgré la récente crise, a procédé la semaine dernière, au lancement d’un programme visant à réduire la dépendance aux importations de cette céréale.
Ceci avec l’appui du Fonds « Lives and Livelihoods », une initiative multilatérale de développement créée par la Banque islamique de développement (Bid) et les partenaires à la coopération au développement.
Le communiqué qui relaie l’information souligne que la Banque et le ministère de l’Agriculture et de l’élevage de la Guinée ont marqué cette occasion, faisant de la nation encore un autre pays membre de la Banque Islamique de Développement en Afrique de l’Ouest.
Ils ont ainsi donné le coup d’envoi du Projet régional de la chaîne de valeur du riz (Prcvr), par une réunion de travail regroupant les parties principales prenantes pour établir une feuille de route pour le projet en Guinée.
La même source indique que la Guinée est parmi le premier groupe de pays d’Afrique de l’ouest accompagnés par le Fonds LLF dans le cadre du Programme régional de développement de la chaîne de valeur du riz.
A l’en croire, les autres pays sont la Gambie, le Niger, le Sénégal et la Sierra Leone. Le projet de chaîne de valeur du riz en Guinée a été lancé grâce à un financement concessionnel de 28,3 millions de dollars des États-Unis du Fonds « Lives and Livelihoods » (Llf), des ressources du Fonds de solidarité islamique pour le développement et de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (Badea).
Le document renseigne que ce projet vise à réduire de 10 % le niveau élevé des importations de riz en Guinée et à renforcer la croissance économique non seulement par l’amélioration de la production et de la productivité, la transformation et la commercialisation, mais aussi le renforcement de la participation du secteur privé.
Cette nouvelle dynamique dans la production de riz en Guinée peut également booster les échanges avec des pays comme le Sénégal dans ce sens.