Des acteurs de l’éducation ont dégagé lundi à Diourbel (centre) des pistes de réflexion visant à corriger les disparités entre garçons et filles en leur offrant de meilleures opportunités de réussite dans leurs études.
Ils participaient à la célébration de la Journée internationale de la fille, fêtée le 11 octobre de chaque année depuis 2012, pour une meilleure prise en charge de leurs préoccupations.
Le but de cette initiative est d’‘’impulser une certaine conscience’’, pour que ‘’les jeunes filles puissent accéder de la même manière que les garçons’’ aux services sociaux de base, a indiqué le directeur exécutif de l’ONG Ndéyi Jirim, Omar Sy.
‘’C’est pour corriger une disparité qui existe entre les filles et les garçons qu’on a invité l’ensemble de ces acteurs et nous espérons qu’à l’issue de cette journée, il y aura une hausse sensible sur la sensibilisation’’, a-t-il dit.
Au cours du débat, les participants ont proposé l’affectation d’assistants sociaux dans les écoles, dans le but de comprendre les problèmes auxquels les jeunes filles sont confrontées.
Les participants ont également préconisé que ‘’les enseignants soient formés’’ à ‘’la gestion de ces filles’’.
A Diourbel, les acteurs de l’école veulent aussi, au-delà de la sensibilisation, créer des ‘’maisons de jeunes filles’’ à l’image de la ‘’maison des droits’’, pour un meilleur partage de l’information, selon Omar Sy.
Il a souligné la nécessité pour les parents d’élèves et les autres acteurs concernés de recenser les problèmes et d’essayer de leur apporter des solutions.
‘’Au début de l’élémentaire, la fille n’a pratiquement pas de problèmes, mais un blocage surgit à la fin du cycle élémentaire et progresse jusqu’au secondaire’’, a souligné Penda Cissé, la responsable de l’éducation des filles à l’inspection de l’éducation et de la formation (IEF) de Diourbel.
La chargée des questions de genre à l’IEF, les filles ont besoin d’être ‘’boostées’’ pour rester à l’école et faire de bons résultats.