Le candidat au second tour de la présidentielle bissau-guinéenne, Nuno Gomez Nabiam, a plaidé, vendredi à Bissau, pour la fin du tribalisme en Guinée-Bissau, afin que le pays puisse se développer.
''Nous devons mettre fin au tribalisme pour faire avancer le pays’’ a-t-il dit, pour s’inscrire en faux contre les accusations que certains adversaires ont portées contre lui.
Nuno Gomez Nabiam s’exprimait lors de la clôture de la campagne électorale à la place Amilcar Cabral, en présence de nombreux militants.
Le second tour prévu dimanche va opposer José Mario Vaz, le candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), à Nuno Gomez Nabiam, le candidat indépendant, soutenu par le Parti pour la rénovation sociale (PRS).
Selon ses adversaires politiques, le Parti pour la rénovation sociale (PRS), de l’ancien président Coumba Yalla, décédé récemment qui soutient sa candidature, puise son électorat du côté de l’ethnie Ballante.
''Je n’ai pas d’ethnie. Je me considère comme un Guinéen’’, s’est défendu le candidat indépendant selon qui ‘’le 18 mai sera un jour de responsabilité, mais aussi un jour de changement’’.
‘’La Guinée-Bissau doit changer. Le 18 mai, nous allons élire un nouveau président et choisir une nouvelle voie pour son développement’’, a-t-il fait valoir.
Pour cela, a-t-il ajouté, ’’personne n’a le droit à l’erreur, estimant que le bon choix c’est lui.
Nuno Gomez Nabiam a promis de rendre justice à Joao Bernardo Vieira, l’ancien président bissau-guinéen assassiné le 2 mars 2009.
A ce titre, le candidat indépendant a fait savoir qu’il va réhabiliter Joao Bernardo Vieira en transférant ses restes mortuaires du cimetière municipal au cimetière des héros où sont enterrées la plus grandes figures historiques de la guerre d’indépendance, comme Amilcar Cabral.