Le candidat au second tour de la présidentielle bissau-guinéenne, Jose Mario Vaz, a appelé, vendredi, tous les fils du pays à voter pour homme consensuel, lors du second tour de l'élection présidentielle.
‘’La Guinée-Bissau a besoin d’un homme consensuel, un homme de paix’’ pour sortir de la situation dans laquelle elle est plongée depuis plusieurs années, a-t-il dit.
Il s'exprimait lors de son meeting de clôture à la Place des héros qui se trouve en face du palais présidentiel.
Le second tour prévu dimanche va opposer José Mario Vaz, le candidat du Parti africain pour l’indépendance de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert (PAIGC), à Nuno Gomez Nabiam, le candidat indépendant, soutenu par le Parti pour la rénovation sociale (PRS).
‘’La Guinée-Bissau a aussi besoin d’un homme qui sait écouter et rassembler le peuple. Pour avancer, la Guinée-Bissau a besoin de réconcilier tous ses fils’’ a déclaré
’’Nous avons certes mené une campagne très difficile. Mais, nous l’avons menée avec intelligence et calme’’, s’est il félicité. Il a longuement fait référence au héros des indépendances de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, Amilcar Cabral.
Selon lui, Amilcar Cabral s’est battu pour l’indépendance de ces deux pays.
Mais, a-t-il déploré, le Cap-Vert est en train de progresser dans tous les domaines contrairement à la Guinée-Bissau minée par l'instabilité.
Le candidat du PAIGC a promis s’il est élu à la tête de l’Etat bissau-guinéen, de créer les conditions pour que les militaires restent dans les casernes.
‘’A partir du 19 mai prochain, plus personne n’aura peur des militaires ‘’ a-t-il assuré.
L’armée bissau-guinéenne est accusée d’être à l’origine de l’instabilité politique notée dans ce pays depuis son accession à l’indépendance en 1974. Le dernier coup d’Etat remonte à avril 2012.
Parlant de l’instabilité politique en Guinée-Bissau, le directeur de campagne du candidat Jose Mario Vaz, Bassirou Dia a laissé entendre que les responsabilités sont partagées.
‘’Le PAIGC porte une lourde responsabilité sur ses épaules, celle de remettre sur les rails un pays exsangue’’, a-t-il dit.