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Des organisations féminines marchent pour soutenir les otages de Boko Haram
Publié le samedi 17 mai 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Marche
© aDakar.com par DF
Marche à Dakar pour la libération des lycéennes enlevées au Nigeria
Dakar, le 16 Mai 2014- Plusieurs associations de femmes, de défense de droits de l`Homme et islamique ont organisé vendredi à Dakar une marche pour la libération des lycéennes enlevées au Nigeria par le groupe islamiste armé Boko Haram.


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Des femmes de la société civile sénégalaise et nigériane, des enfants de différents établissements scolaires ont organisé, vendredi après-midi à Dakar, une marche de solidarité et de soutien aux filles enlevées par le groupe Boko Haram.

A l’initiative du groupe de travail Femmes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest et une vingtaine d’associations de la société civile partenaires, les manifestants ont brandit des pancartes et des banderoles pour ''exiger la libération imminente'' de ces jeunes collégiennes, otages du groupe nigérian depuis le 14 avril.

Sur les tee-shirts des lycéennes de Seydou Nourou Tall, Cem HLM, entre autres, on pouvait lire : ‘’une injustice commise quelque part est une menace’’, ‘’Pour la justice dans le monde entier’’, ‘’ensemble pour la promotion des droits humains’’ , ‘’nous femmes et hommes d’Afrique de l’Ouest réclamons nos filles’’.

La marche qui avait comme itinéraire Place de l’Obélisque, Avenue du Général de Gaulle, a pris fin devant la RTS. Un mémorandum sera remis officiellement par la suite à l’ambassadeur du Nigeria au Sénégal. Une marche similaire devrait se dérouler simultanément dans d’autres capitales de la sous-région.

‘’Nous les femmes africaines devons être à l’avant-garde de ce combat jusqu’à la fin’’, a déclaré Seynabou Ndiaye, membre de l’Association des femmes africaines pour la recherche et le développement.

Pour cette activiste, ''cet enlèvement n’est pas un acte de l’islam''. ''Il y a des conflits en Afrique et les premières victimes sont les filles. Il est temps que cela cesse et que les filles soient protégées’’, a-t-elle fait savoir.

Temitayo Ogunbiyi, artiste venue dans le cadre de la 11ème édition de la Biennale de l'art africain contemporain (Dak'Art, 8 mai-9 juin) et également membre de société civile nigériane estime que ‘’ce combat ne finira jamais tant que ces filles là ne reviendront pas’’.

Dans sa déclaration, le groupe de travail Femmes, paix et sécurité en Afrique de l’Ouest soutient que ‘’chaque fille, chaque enfant dans le monde a le droit d’aller à l’école sans crainte pour s’instruire et pouvoir participer pleinement dans l’avenir à la gestion de son pays’’.

Pour les marcheurs, ‘’une campagne dénonçant ces crimes atroces est urgente et qu’une action de sensibilisation du public est nécessaire’’.
Ils demandent à ‘’la Cour de justice de la CEDEAO de se saisir de cette affaire au nom de la protection des droits de tou(te)s les citoyen(ne)s conformément aux traités et protocoles de la CEDEAO’’.

Le groupe de travail réclame ‘’la traduction des auteurs de ces crimes contre l’humanité devant la Cour pénale internationale afin que de tels actes ne se reproduisent’’.

Il a par ailleurs invité ‘’la Communauté internationale et particulièrement le Conseil de sécurité des Nations unies à prendre toutes les mesures utiles, conformément au chapitre VII de la charte des Nations unies, pour la libération des filles enlevées’’.

Quelque 200 lycéennes nigérianes, âgées de 12 à 18 ans, ont été enlevées, le 14 avril dernier, dans l'Etat de Borno, dans le Nord du Nigeria, fief historique de Boko Haram, une organisation dont l’ambition est d’instaurer et de faire appliquer la loi islamique dans ce pays. De type islamiste, cette organisation nigériane promeut le Jihad et rejette l’éducation occidentale assimilée à "un péché".

Boko Haram s’illustre ainsi depuis 2009 par une série de violences à l'encontre du gouvernement et des populations du Nord-Nigeria.

L'insurrection menée par l’organisation a fait des milliers de morts au Nigeria dont plus de 1.500 depuis début 2014, selon des chiffres officiels.


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