Art et Culture
Meissa Fal, artiste St-Louisiens: L’art, sur les roues de la bicyclette
Publié le vendredi 16 mai 2014 | Sud Quotidien
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© aDakar.com par MC
Dak`Art 2014, c`est un mois de festivités culturelles Dakar, le 9 Mai 2014- C`est le top départ d`un mois de forte activités culturelles. Dakar abrite à partir du 9 mai la 11 édition de la biennale (Dakar 2014). La biennale s`est imposée en Afrique comme la plus importante manifestation culturelle.
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St –Louis du Sénégal, dans la quiétude du quartier Sindoné, l’air frais mêlé à l’odeur des poissons rappelle l'héritage culturel de la vieille ville, à travers les expositions off de la 11 éme Biennale de l’art africain contemporain.
Dans la meute d’artistes qui étalent leurs savoirs faire, Meissa Fall s’illustre. L’homme, la cinquante et réparateur de vélo, a fini par intégrer le cercle des artistes St-louisiens. Une prouesse que l’amoureux des deux roues a pu réussir grâce au recyclage des pièces de son outil de travail. Meissa Fall, plus connu sous le sobriquet de Fm « Fréquence métal », a pendant 7 ans de présence érigé son minuscule atelier en musée d’art. Des masques, et autres objets artistiques sont visibles de tous bords et superposés à même le sol. Réparateur de vélo, Meissa est un amoureux de la bicyclette, une chose qu’il a hérité de sa lignée paternelle « je suis réparateur de vélo comme mon père et mon grand-père », laisse t-il entendre.
L’engagement de Meissa est né d’une rencontre entre deux amoureux de « la petite reine ». Meissa qui rêve de parcourir le Sénégal à vélo voit débarquer à St-louis Camille, arrivée en deux roues, et qui rêve de création, de débrouille et de recyclage. De cette idylle naitra une carrière artistique qui a conduit ce père de 6 bouts de bois de Dieu, sur le chemin des plus grandes rencontres artistiques du Sénégal, exposant ainsi au festival mondial des arts négres (Fesman), à l’institut français de Dakar et à cette biennale.
Pour l’instant, l’homme qui souhaite faire le tour du monde avec ses œuvres n’a qu’un seul vœu, « avoir un plus grande espace" car "c’est le manque d’atelier qui l’entrave". Pour l’instant, très loin des grands musées occidentaux, l’homme trouve qu’il vit bien de son art. « Avec la réparation de vélo je parvenais seulement à avoir 2500 f, maintenant je peux gagner jusqu’à 10000 f/ jour », dit-il.
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