Deux nouveaux pour les matches amicaux du Sénégal: Giresse convoque Diafra Sakho et Baye Oumar Niasse #aDakar

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Deux nouveaux pour les matches amicaux du Sénégal: Giresse convoque Diafra Sakho et Baye Oumar Niasse

Publié le vendredi 16 mai 2014 | Le Soleil

© aDakar.com par DF
Alain Giresse convoque 23 joueurs pour affronter le Mali
L’entraineur de l’équipe nationale de football du Sénégal, Alain Giresse, a publié une liste des 23 joueurs dont l’attaquant de Chelsea Demba Ba, pour le match amical entre les Lions et les Aigles du Mali, prévu le 5 mars prochain à Paris. Photo: Alain Giresse, sélectionneur national du Sénégal

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- 12/5/2014

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Diafra Sakho, Boukary Dramé et Baye Oumar Niasse, ce sont les trois nouveautés de la liste des 23 joueurs convoqués par Alain Giresse pour les deux matches amicaux du Sénégal contre le Burkina Faso, le 21 mai, et le Kosovo, le 25.

C’était une évidence et Alain Giresse n’est pas passé à côté des attentes. En vue des deux matches amicaux contre le Burkina Faso et le Kosovo, le sélectionneur national a décidé de se maintenir de sa logique de continuité affichée depuis sa prise de fonction à la tête de la « Tanière ». A quelques exceptions près, le technicien français a, en effet, reconduit le même groupe avec lequel il a disputé les éliminatoires à la Coupe d’Afrique des nations et les qualificatifs à la Coupe du monde ainsi que les matches amicaux devant la Zambie et le Mali.

Sur la liste des 23 « Lions » convoqués pour les rencontres des 21 et 25 mai prochains, 20 ont déjà été appelés par le patron de l’équipe nationale. Seules trois nouvelles têtes sont donc venues s’ajouter à un groupe qui se connaît déjà. Il s’agit de Boukary Dramé, Diafra Sakho et Baye Oumar Niasse qui font leur première apparition dans le groupe sous l’ère Giresse.

Ils auraient pu être considérés comme les surprises du chef, mais vu les circonstances, leur convocation apparaissait comme logique dans une liste fortement marquée par les absences d’éléments qui constituaient jusqu’ici les pièces-maîtresses du dispositif du coach de la « Tanière ».

Les trois joueurs sont donc l’attraction de la liste d’Alain Giresse. Mais, Boukary Dramé, qui s’est refait une seconde jeunesse au Chievo Verone (Serie A italienne), n’en est pas à sa première sélection en équipe nationale. L’ancien défenseur du Fc Sochaux, dont la dernière convocation remonte au match Cameroun-Sénégal du 25 mars 2011 à Yaoundé, en éliminatoire à la Can 2012, en compte déjà 11.

Ce qui n’est pas le cas des deux autres. L’attaquant du Fc Metz, qui a été récemment sacré meilleur joueur de la saison en Ligue 2 française et l’ancien buteur de l’Us Ouakam, qui évolue à Akhisar Belediye Gs en Turquie, vont en effet effectuer leurs premières sorties avec l’équipe nationale. Alors qu’on s’attendait à la convocation de l’attaquant messin au vu de sa saison extraordinaire ponctuée notamment de 20 buts en 35 matches, celle de Baye Oumar Niasse l’a été moins en dépit de ses 12 réalisations en Super Lig turque. En fait, les deux profitent quelque part des absences en cascade surtout sur le front de l’attaque des « Lions ».

Pour pallier l’indisponibilité des Papiss Demba Cissé, Mame Birame Diouf, Henry Saivet, Ibrahima Baldé et Cheikh Mbengue, tous blessés, Alain Giresse n’avait vraiment pas le choix. A noter aussi le retour de Pape Kouli Diop qui n’était pas dans le groupe lors du match amical contre le Mali le 5 mars dernier. L’équipe va entamer son regroupement lundi prochain.

Au programme, deux séances d’entraînement avant le match prévu mercredi à 18 heures. Les « Lions » quittent ensuite la capitale burkinabè jeudi pour rallier Genève où ils affrontent le Kosovo le dimanche 25 mai. Ces deux matches entrent dans le cadre des préparations des éliminatoires à la Can 2015 du Sénégal connaît déjà deux de ses trois adversaires de poule, la Tunisie et l’Egypte.

Wahany Johnson SAMBOU
Voici la liste des 23 joueurs convoqués:

Gardiens : Bouna Coundoul (Ethnikos Achnas Fc/Chypre), Cheikh Ndiaye (Rennes/France), Lys Gomis (Torino Fc/Italie)

Défenseurs : Lamine Gassama (Fc Lorient/France), Issa Cissokho (Fc Nantes/France), Lamine Sané (Bordeaux/France), Cheikhou Kouyaté (Anderlecht/Belgique), Kara Mbodji (Genk/Belgique), Papy Djilobodji (Fc Nantes/France), Boukhary Dramé (Chievo Verone/Italie), Pape Ndiaye Souaré (Lille/France).

Milieux : Mouhamed Diamé (West Ham/Angleterre), Idrissa Gana Guèye (Lille/France), Salif Sané (Hanovre/Allemagne), Stéphane Badji (Sk Brann/Norvège), Alfred Ndiaye (Betis Seville/Espagne).

Attaquants : Sadio Mané (Red Bull Salzburg/Autriche), Diafra Sakho (Fc Metz/France), Moussa Sow (Fenerbahçe/Turquie), Dame Ndoye Lokomotiv Moscou/Russie), Baye Oumar Niasse (Akhisar Belediye Gs/Turquie), Pape Kouli Diop (Levante/Espagne), Demba Bâ (Chelsea/Angleterre).

CHOIX DES ADVERSAIRES: GIRESSE RECADRE LES CHOSES
La presse s’en est donné à-cœur-joie au moment où certains anciens de la « Tanière » l’ont accueilli avec un humour bouffon. Le match amical du Sénégal contre le Kosovo n’a vraiment pas eu la cote au sein de certains acteurs qui voient par cette décision de la Fédération sénégalaise de football une grossière farce pas en rapport avec le prestige du Sénégal. En conférence de presse hier pour justement dévoiler la liste des joueurs convoqués pour cette rencontre polémique du 25 mai et celle un peu plus tôt contre le Burkina Faso (le 21 mai), l’entraîneur de l’équipe nationale du Sénégal est monté au créneau pour défendre ses intérêts de technicien à la recherche d’un groupe compétitif à la conquête d’une qualification à la prochaine Coupe d’Afrique des nations (Can 2015), prévue au Maroc. Au vu du calendrier international et des offres, le coach des « Lions » dit n’avoir en réalité pas eu d’autre choix que d’accepter une équipe qui vient d’être à peine autorisée par la Fifa à disputer des rencontres amicales internationales.

« Moi, je demande des matches en disant que ce serait bien de jouer avant les qualifications. Ce serait donc nécessaire qu’on se retrouve puisqu’il n’y a pas de date Fifa jusqu’au début des qualificatifs. Je n’ai pas refusé le Brésil, la France ou l’Italie, il n’y a que le Kosovo qui m’a été présenté. Donc, à mon niveau, c’est bien de prendre un match », recadre d’emblée Alain Giresse. En fait, pour le technicien français, le prestige de l’adversaire importe peu. A l’impossible nul n’est tenu, et l’essentiel, c’est de jouer pour donner une référence à sa stratégie de conquête et une âme à une équipe qui souffle le chaud et le froid. Pas de choix débile en somme. « Ça peut arriver qu’on ait un adversaire qui n’a pas un retentissement sur le plan international, mais il reste important pour nous du moment que ces matches amicaux nous permettent de consolider le groupe avec tous les besoins que l’on a de le faire fonctionner », explique Alain Giresse qui prend les trois matches livrés contre le Mali et la Zambie et la prochaine rencontre contre le Burkina Faso comme des références. Le coach des « Lions » trouve en effet déplacé de prendre ses équipes comme des adversaires de seconde zone. « Burkina, Mali, Zambie : on a le finaliste 2013, le 3ème de 2012 et 2013, et le champion 2012. Et on dit qu’on ne joue que contre de petits adversaires. Je vais dire « pour qui on se prend ? ». Je suis désolé, mais c’est vraiment négliger ou mésestimer la Can pour dire qu’on joue contre des petits adversaires », s’emporte le technicien. Quid alors du profil des adversaires alors que le Sénégal doit affronter des équipes maghrébines pour s’assurer une place à la prochaine Can ? A cette question, Alain Giresse n’a pas voulu accorder plus d’importance qu’il n’en a faite avec l’opportunité de jouer le Kosovo.

« Il ne faut pas donner plus d’importance que ça en a de jouer contre des adversaires qui ont le même style de jeu. Donc, tout est relatif. Un match amical sert d’abord à sa propre équipe, à mettre en place son jeu quel que soit le type d’adversaire. Là, on est dans l’expression, dans l’état d’esprit que l’on veut mettre en place, dans le jeu qu’on veut que notre équipe produise », pense le coach. Pour le patron de la « Tanière », l’identité d’une équipe « ne peut pas être toujours en référence aux autres. Il faut donner notre propre identité avec des adaptations en fonction de l’adversaire. Mais comment avoir une identité forte si l’on ne se préoccupe pas de notre propre équipe », s’interroge-t-il.

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