Créé pour satisfaire les besoins de l’Etat en connaissance et expertise sur des questions d’ordre stratégique (sécurité, politique étrangère, science, technologie et phénomènes économico-sociaux), le Centre des hautes études de défense et de sécurité a procédé, hier, au lancement de ses activités.
Le thème du séminaire inaugural, qui a été présidé par le ministre des Forces armées, portait sur : «Paix, Sécurité, Stabilité, Développement en Afrique de l’Ouest : sortir des sables mouvants». Augustin Tine a reconnu «certains manquements» de nos Forces armées dans les interventions. «La signature, il y a 11 mois, du décret portant création du Cheds constitue une partie de la réponse qui vient s’ajouter à d’autres déjà existantes (qualité perfectible des forces de défense, efficacité de la diplomatie, dynamisme de la Société civile, nécessité de s’adapter à la globalisation, agir en synergie…», a-t-il insisté.
Ayant pour vocation d’être un pôle d’excellence pour la diffusion de référentiels en matière de défense, le Cheds ambitionne de former un vivier d’acteurs aptes à impulser des changements significatifs dans les réponses apportées aux menaces et défis sécuritaires nationaux, sous-régionaux et continentaux.