Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Annonces    Femmes    Nécrologie    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article
Société

“Collectif non à l’Avortement” : Jamra : “L’AVORTEMENT est banni par l’Islam dés l’instant où…”
Publié le vendredi 10 septembre 2021  |  Senego
Le
© Autre presse par Dr
Le planning familial en Afrique à la merci du veto de Donald Trump sur l’avortement ?
Comment


Mame Mactar Guèye et Cie ont fait face à la presse ce jeudi. Il était question de “l’avortement médicalisé” soulevé par des organisations féministes qui manœuvrent pour la légalisation de l’avortement au Sénégal. Le collectif “non à l’avortement” se présente ainsi en bouclier pour stopper “ces prétentieux chantres d’un Nouvel Ordre Moral qui veulent bâtir une société sans Dieu…“

Texte in extenso :

LA MAÎTRISE des nouvelles technologies ainsi que les récents progrès de la science médicale ont conféré à l’Homme une souveraineté plus étendue sur les lois de la Nature, au point de l’inciter à la manipulation de la vie (fécondations in vitro, inséminations artificielles, congélations d’embryons, bébés-éprouvettes, mères-porteuses, etc.) ou à la destruction de la vie (euthanasie, avortement, etc.)

L’ÉMERGENCE d’organismes para-étatiques, comme le “Comité consultatif d’éthique pour les sciences de la Vie et de la Santé”, en France, qui font office de garde-fous, en tempérant au besoin les ardeurs de la recherche scientifique, pour prévenir d’éventuels dérapages, mérite d’être salué.

AUSSI, l’absence, au Sénégal, d’une structure consultative analogue ne serait pas étrangère à la controverse – qui agite présentement le champ public -, suscitée par certaines organisations féministes, sur l’opportunité de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (Ivg).

CES ORGANISATIONS féministes avaient lancé, il y deux ans, une pétition, destinée au Parlement, afin que celui-ci facilite aux femmes et jeunes filles en détresse l’accès à l’avortement dit “médicalisé”, supposé pouvoir mettre un terme aux Ivg clandestines, qui constitueraient 15% de la mortalité féminine. Faudrait-il cependant passer par perte et profits de la viabilité du fœtus, largement prouvée par la Science, et les positions de la Religion sur ce délicat sujet ?

DANS le numéro 11 du magazine mensuel «JAMRA» du mois de novembre 1987 (toujours disponible aux Archives nationales), un large dossier y était consacré, sous la plume de votre serviteur. Nous y mettions en vedette le plaidoyer d’un spécialiste américain, en obstétrique et gynécologie, de renommée mondiale, le docteur Bernard N. Nathanson, ancien avorteur repenti. Pour étayer sa reconversion : un film, «Le Cri Silencieux», qu’il réalisa lui-même, en 1984, et dans lequel il dévoile la face cachée du déroulement d’une Ivg, en l’occurrence un fœtus humain.

LE DIAGNOSTIQUE prénatal venait de connaitre une innovation de taille, avec l’avènement d’une nouvelle technique d’imagerie employant les ultrasons, l’échographie, qui permettait de visualiser en temps réel, sur un écran d’ordinateur, les différents stades de développement de l’embryon. Ce document audiovisuel d’une demi-heure révéla pour la première fois au grand public le comportement du fœtus lors d’une intervention abortive. Filmé en temps réel, dans une clinique spécialisée en l’avortement, et commenté par le docteur Nathanson lui-même, ce film bouleversa profondément certaines idées reçues, et eu un impact psychologique certain sur beaucoup de praticiens, au point d’avoir incité nombre d’entre-eux à renoncer définitivement à pratiquer cette interruption brutale et violente de la vie fœtale qu’est l’avortement.

À COMMENCER, avant la lettre, par le docteur Nathanson lui-même, fondateur, en 1969, de la Ligue nationale pour le droit à l’avortement, et qui aura dirigé l’une des plus grandes cliniques d’avortement du monde occidental. Durant sa trentaine d’années de carrière, il aura capitalisé pas moins de 75.000 avortements à son actif !

SON ŒUVRE de clarification, grâce la magie de l’audiovisuel, provoqua une évolution éthique notable chez nombre de ses confrères gynécologues. Mais, comme il fallait s’y attendre, pour avoir révélé au grand public, à travers «Le Cri silencieux», la face cachée d’un avortement, le docteur Nathanson essuya de virulentes critiques provenant de certains milieux médicaux. Mais ses véritables détracteurs évoluaient surtout dans les sphères cliniciennes qui tiraient de grands profits de l’industrie florissante de l’avortement, dont les chiffres d’affaire tournaient, à l’époque (en raison de 400 dollars par opération pour environ 2 millions d’avortement annuels, aux Usa) autour de 300 milliards de francs cfa par année! Ce qui plaçait la pratique de l’avortement parmi les 500 industries les plus riches au monde !

DANS un commentaire pathétique, mais scientifiquement élaboré, le docteur Nathanson y démontre, grâce à la technique de l’échographie qui permettait pour la première fois d’observer, du point de vie de la «victime», le déroulement en temps réel de l’avortement, comment le futur bébé, qui était jusqu’ici sereinement en gestation dans le ventre de sa mère, sera froidement exécuté.

EN L’OCCURRENCE, relate le docteur Nathanson, «ce fœtus dont le cerveau émet des ondes depuis six semaines déjà, dont le cœur bat, à environ 140 battements par minute, et dont toutes les autres fonctions vitales sont absolument identiques aux nôtres est manifestement un être vivant entièrement formé, et membre à part entière, comme nous, de la communauté humaine, possédant toutes les caractéristiques qui nous sont propres», martèle le gynécologue-avorteur repenti. Avant d’estimer que «le fœtus doit être considéré comme (leur) second patient. (Leur) serment et les préceptes médicaux traditionnels (leur) interdisant de détruire (leurs) patients et (leur) commandant de préserver la vie».

EN EFFET, le Serment d’Hippocrate, principe de base de la déontologie médicale, prêté par tout médecin, interdit l’avortement (“je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif“).

DANS ce court-métrage, on distingue nettement, grâce au balayage par ultrason du fœtus, les différents membres de ce bout d’homme : son corps recroquevillé sur lui-même, ses jambes, ses mains, son visage candide. Il bouge de temps en temps, change tantôt de position, se déplace paisiblement dans l’utérus, tout en gardant la même orientation. A un moment, on l’aperçoit comme dirigeant son pouce vers sa bouche, tout en continuant à se mouvoir sereinement dans le havre tranquille de son sanctuaire utérin.

LES MINUTES DE «L’EXECUTION» DU FŒTUS

Et l’avorteur débute son intervention en plaçant un premier instrument, appelé SPÉCULUM, afin de se frayer un accès à la cavité utérine. Il se saisit ensuite d’un deuxième instrument métallique, le TENACULUM, qu’il passe à travers le speculum pour le maintenir fermement sur le col de l’utérus. C’est alors qu’un troisième instrument, la SONDE, entre en jeu. L’avorteur l’y introduit pour déterminer la largeur et, par la même occasion, la profondeur de l’utérus. Il se saisit ensuite d’un jeu d’appareil de dilatation, des instruments métalliques recourbés, pour ouvrir le col de l’utérus, afin d’y introduire les instruments d’avortement proprement dit, notamment un appareillage de SUCCION, qu’il l’introduit dans le col dilaté, dans le but de percer l’amnios, cette enveloppe qui entoure et protège l’enfant. Permettant ainsi, d’aspirer la totalité du liquide amniotique. Cet embout de succion, relié à un appareil externe, entre enfin directement en contact avec l’enfant.

ON REMARQUE qu’au fur et à mesure que l’embout de succion s’approche de l’enfant, celui-ci essaie de s’en écarter en bougeant de manière agitée. L’enfant se déplace alors spontanément dans un mouvement reflexe l’éloignant de l’instrument de l’avorteur. L’embout de succion n’a pas encore touché l’enfant, qui n’en manifeste pas moins des signes de plus en plus accentués d’agitation et de détresse. Et on le distingue nettement, sa bouche grande ouverte, dans un cri muet : le cri silencieux d’un enfant menacé de destruction imminente.

SES MOUVEMENTS sont nettement accélérés et deviennent désormais violents. L’enfant a senti qu’on cherche à l’agresser dans son sanctuaire. On le voit se mouvoir vers le coté gauche de l’utérus, dans une tentative désespérée d’échapper aux instruments implacables que l’avorteur utilise pour mettre fin à sa vie. Les battements de son cœur subissent une accélération sensible, et passent de 140 à environ 200 battements à la minute.

VRAISEMBLABLEMENT, il est sensible au danger mortel auquel il fait face. L’embout de succion, que l’avorteur promène latéralement dans l’espace utérin à la recherche du corps du futur bébé, est l’instrument meurtrier qui finira par mettre un terme à la vie de cet enfant non encore né.

EN EFFET, la membrane amniotique ayant été perforée, et libérée de son liquide protecteur, le corps de l’enfant se trouve ainsi à la portée de l’avorteur. Lequel lui applique l’embout de succion, et le soumet à une puissante aspiration qui happe le bébé, le démembre brutalement, le désarticule, le déchiquète et le réduit en pièces. Il est ensuite extrait, par lambeaux, par la pompe aspirante.

LA TÊTE de l’enfant étant trop grosse pour passer dans la curette de succion, l’avorteur, comme pour donner le coup de grâce devant faire place nette, introduit un dernier instrument métallique, le FORCEPS , à travers le col de l’utérus déjà dilaté : Il saisit la tête de l’enfant – qui flotte maintenant librement dans l’utérus – entre les anneaux du forceps et, par une forte pression manuelle, la fait éclater. Son contenu, ainsi que les os du crane, sont retirés par morceau.

LE DOCTEUR Nathanson fera remarquer, avec un brin d’humour, que l’avorteur et l’anesthésiste, sans doute conscients de la gravité de leur acte, «choisissent de communiquer entre eux dans un langage codé, destiné peut-être à les rendre moins sensibles à l’horrible réalité». En effet, ils appellent «numéro un» la tête de l’enfant, que l’avorteur essaie de trouver. Ainsi l’anesthésiste demande à l’avorteur : «Est-ce que le numéro un est sorti ?». «Oui, lui répond-t-il ; c’est terminé maintenant». Et il ne reste plus que quelques débris d’os et de petits lambeaux de tissus qui témoignent de l’existence passée d’un petit être humain qui, il y quelques minutes, était bien vivant et sans défense.

«LE CRI SILENCIEUX», réalisé en 1984 par le docteur Bernard Nathanson, est l’un des documentaires scientifiques audiovisuels les plus visionnés au monde. Il a été projeté au Sénat français, à la Chambre des Communes à Londres, ainsi qu’au Sénat américain. Il gagnerait à être visualisé par toute femme, s’apprêtant à consentir à cette grave entorse à la vie et aux lois de la nature qu’est l’avortement.

LA NATURE, dans sa sagesse infinie, sait quand elle doit interrompre le cours normal d’une gestation (il est même légitime qu’elle soit accompagnée dans cet effort par une judicieuse intervention médicale, lorsque notamment la grossesse risque d’être préjudiciable à la santé de la mère). Mais, le plus souvent, comme si une immuable routine était inscrite dans le code génétique des mammifères, une réaction naturelle fait que l’appareil génital féminin rejette automatiquement le fœtus dés l’instant qu’un état morbide se profile.

LA NATURE sait quand elle doit interrompre le cours normal d’une gestation. Et lorsqu’elle a à le faire, elle ne consulte personne, s’en référant à son intelligence et à son autosuffisance. Le cas de «fausse couche» qui illustre le plus cet état de fait est celui qui se produit lorsque survient le «facteur Rhésus», cette incompatibilité entre la formule sanguine de la mère et celle du fœtus. Les biologistes observent alors, ébahis, l’ingéniosité de la Nature à l’œuvre : le sang maternel produit en abondance des anticorps qui s’acharnent sur l’embryon jusqu’à sa destruction totale !

IL EST TEMPS de mettre fin à cette conspiration du silence et de dire toute la vérité aux femmes, sur la nature réelle de l’avortement. Mais aussi d’informer l’opinion sur les enjeux de ce qui, la déliquescence des mœurs aidant, est devenue une industrie florissante, dont une Omerta coupable passe sous silence les dessous sulfureux. Comme avait eu à le fustiger vaillamment le “Comité national d’éthique pour les sciences de la Vie et de la Santé”, en France. Cet organe consultatif, regroupant des scientifiques, des juristes et des religieux, avait vigoureusement dénoncé, en 1986, un monstrueux trafic de fœtus humain dans l’Hexagone. Un réseau de trafiquants qui collectaient des FŒTUS ISSUS D’AVORTEMENTS, avec la complicité de chefs de clinique véreux, pour ensuite les monnayer à prix d’or à travers l’Europe, auprès de fabricants de produits cosmétiques, et surtout de mystérieuses stations thermales.

CES SITES reçoivent de par le monde les visites de richissimes qui viennent régulièrement s’y refaire une nouvelle santé (ou une beauté !), par le biais de «cures de revitalisation». D’après les promoteurs de cette thérapie de jouvence, le placenta, le liquide amniotique et particulièrement les cellules du fœtus, fraichement cueillis et reconditionnés en laboratoire, auraient des vertus rajeunissantes sur l’organisme.

AINSI, cette industrie florissante de l’avortement n’en aura pas moins généré cet autre filon qui n’en rapporte pas moins gros, qu’est le recyclage de fœtus humains, destinés à des stations de thalassothérapie. Opérant sous la couverture de «maison de repos», elles font toujours indûment fortune en Europe. Une forme moderne d’anthropophagie qui fit tellement scandale qu’il inspira, en 1973, un thriller franco-italien, «Traitement de choc», du cinéaste Alain Jessua, mettant en scène d’intrigantes célébrités de la bourgeoisie européenne, dans une onéreuse station de cure.

VERDICT : innocent, SENTENCE : la mort !

Les victimes de l’acte abortif ne sont pas seulement constituées de ces angéliques créatures en gestation dans le ventre de leurs mamans, mais qui ne verront malheureusement pas le jour, pour avoir été froidement exécutés par des avorteurs. Mais sont également constituées de toutes ces femmes qui, pour des raisons diverses, choisissent de se soumettre à cette opération, tout en étant confinées dans une ignorance déplorable de la véritable nature de l’avortement, notamment son caractère traumatisant, au triple plan physiologique, psychologique et spirituel.

COMBIEN d’entre-elles auront été victimes d’infections ou auront assisté impuissantes à la perforation voire à la destruction de leur organe de reproduction?

COMBIEN sont devenues stériles, consécutivement à un acte abortif dont elles n’étaient pas bien informées des possibles dommages collatéraux?

CELLES qui font présentement sous nos cieux la promotion de «l’avortement médicalisé» devraient également, par souci d’équité et de transparence, informer leurs cibles du terrible syndrome «post-abortif», relevé par plusieurs études indépendantes à travers le monde. Et qui attestent que parallèlement à «l’impression de soulagement» dont font état certaines femmes après l’avortement, elles sont souvent l’objet de troubles insidieux de l’équilibre psychique, se manifestant sous la forme de perte de l’estime de soi, de sentiment de culpabilité, de troubles de l’appétit, d’anxiété, d’insomnies… si les nuits de l’avortée ne sont pas tout bonnement peuplées de cauchemars de bébés en pleurs !

IL A MÊME été noté des cas extrêmes de dépressions nerveuses assorties de tendances au suicide ! Et ces symptômes ont la fâcheuse propension à s’amplifier chaque fois que la femme fait face à un événement, une circonstance de nature à évoquer plus ou moins directement son expérience abortive, comme la vue d’une femme enceinte, d’une clinique, ou l’audition de cris d’enfants, etc.

MÊME quand une femme était fortement consentante, après s’être convaincue de la «nécessité» de se faire avorter, plusieurs études (notamment celles des docteurs I.Kent, R.Greenwood de l’Université de Colombie Britannique, du docteur Daniel Klopfenstein du service de gynécologie du Centre hospitalier de Calais, du docteur Vincent Rue, de Institute of Post Abortion Recovery, à Portsmouth dans le New Hampshire, etc.) attestent à suffisance que la femme ayant volontairement mis un terme à la gestation de son future enfant est psychologiquement affaiblie, moralement blessée par cet acte, même si les séquelles de cette expérience traumatisante n’apparaissent pas immédiatement.

COMME en témoigne cet avorteur sénégalais repenti, A.D. qui, dans le Magazine «Jamra» évoqué plus haut, révèle qu’à la fin d’un curetage, il a été «à la fois bouleversé et rempli de honte» en entendant sa patiente lui dire : «Je sais que d’une certaine manière vous m’avez soulagée, mais mon instinct maternel m’empêche de vous remercier pour ce que vous m’avez fait».

NOTRE pays peut se réjouir de n’avoir jamais connu de répressions sévères de la pratique abortive, comme en France, où il n’y a guère longtemps l’avortement y était considérée comme un crime passible de la peine de mort. A cet égard, la sanction pénale la plus célèbre fut la peine capitale infligée à l’avorteuse professionnelle, Marie-Louise Giraud, surnommée «la faiseuse d’anges», guillotinée par le régime de Vichy le 30 juillet 1943. Il a fallut l’avènement de la «Loi Simone Veil» (du nom de la ministre de la Santé du Président Giscard d’Estaing), adoptée en 1975, pour que l’avortement fut dépénalisé, en étant désormais autorisée sur prescription médicale, dans la limite des 12 premières semaines de grossesse.

VOICI LA PREUVE QUE L’IVG OCCUPE UNE PLACE

CENTRALE DANS LE PROJET DE SOCIETE MAÇONNIQUE !

Spécialiste en gynécologie et urologie, le docteur Maurice Caillet a participé en 1974 aux jeux maçonniques de coulisses, pour libéraliser l’avortement en France, par la loi Simone Veil, alors ministre de la Santé sous le magistère du président Giscard d’Esteing.

“À l’époque, écrit le docteur Maurice Caillet, l’élection de Valéry Giscard d’Estaing comme président de la République Française a fait venir Jacques Chirac comme premier ministre. Chirac avait comme conseiller personnel Jean-Pierre Prouteau, le Grand Maître du Grand Orient de France. Celui-ci a nommé Simone Veil en tant que ministre de la Santé. Simone Veil était journaliste. Elle n’avait rien à faire avec la médecine. Mais son conseiller était le médecin Pierre Simon, Grand Vénérable de la Grande Loge de France, avec laquelle j’entretenais une correspondance”, nous dit le docteur Maurice Caillet.

“En tant que médecin, spécialisé en chirurgie gynécologique et franc-maçon, j’ai rapidement réussi à faire partie du Comité pour la planification familiale et à m’impliquer dans la préparation du terrain pour l’adoption de la loi Simone Veil.

“Après la loi sur l’avortement, les expériences sur les embryons humains ont été permis et le cadre légal pour le droit de mourir avec dignité” (forme déguisée pour parler de l’euthanasie) a été établi. Malntenant je regrette avec amertume le fait d’avoir participé à l’instauration ae cette culture de la mort et je demande pardon aux gens et à Dieu d’avoir fait partie d’une telle action. J’étais fier de moi d’être humaniste, mais l’humanisme sans Dieu est un hurnanisme désnumanisant. Il est totalitariste et criminel et il essaie d’imposer la laïcisation au niveau planétaire”, dit docteur Caillet.

CE SONT donc ces prétentieux chantres d’un Nouvel Ordre Moral (nous voulons parler du GRAND ORIENT DE FRANCE, la loge maçonnique la plus islamophobe d’Europe) qui veulent bâtir une société sans Dieu, qui ont décerné, le 08 avril 2016, à l’ex-ministre de la Santé sous le magistère du président Giscard, Mme Simone Veil, la haute distinction de l’Ordre Maçonnique «Marianne-Jacques France», pour avoir été l’auteure, le 17 janvier 1975, de la loi LÉGALISANT L’AVORTEMENT en France.

“Pour ne pas éveiller trop d’oppositions, poursuit le docteur Maurice Caillet, premièrement, les termes utilisés ont été modifiés. En lieu et place “d’avortement”, qui provoquait trop de réactions émotionnelles négatives, il fallait faire attention de toujours dire “IVG” (interruption volontaire de grossesse)”.

“Ensuite il a été organisé un groupe qui avait pour mission de présenter aux médecins et au public un tableau bien plus sombre de la situation des avortements clandestins. Ainsi il a été créé un courant d’opinion qui devait justifier la nécessité de réglementer ce domaine. Je me souviens qu’on véhiculait plus de 300.000 cas par an, alors qu’en réalité il s’agissait que de 50.000 par an. Aujourd’hui, bien qu’une loi existe, avec toutes les mesures de contraception introduites pour réduire le nombre des avortements, celui-ci monte à 200.000 par an.

“Ensuite ont été faits les arrangements pour que les agences de planning familial et quelques organisations féministes demandent publiquement le “droit de disposer de leur propre corps”, comme si l’enfant était une sorte d’appendice, que tout médecin pouvait enlever.

“Les politiciens étaient entourés par ceux qu’on appelait “Les frères trois points” ou “les nôtres” (c’est-à-dire les francs-maçons). Voilà comment la loi sur l’avortement a rapidement été approuvée.

Le Conseil de ministres l’a adoptée au mois de novembre 1975, et le Parlement l’a votée en décembre. Les députés et les sénateurs francs-maçons de droite et de gauche l’ont voté à l’unanimité”, conclut le docteur Maurice Caillet.

NOTRE PAYS, le Sénégal, réputé fortement ancré dans la croyance religieuse, à l’instar de n’importe quel autre pays démocratique, est doté d’institutions législatives se référant à nos substrats socio-culturels pour élaborer les lois devant régir la vie communautaire.

L’AVORTEMENT est banni par l’Islam dés l’instant où la fécondation est consacrée dans la matrice maternelle. La règle de base en Islam, par rapport à l’avortement, c’est l’interdiction.

Néanmoins, cette interdiction peut être plus ou moins sévère, en fonction des circonstances et du moment où a lieu l’interruption de la grossesse.

TOUJOURS est-il que de nombreuses écoles de jurisprudences islamiques – le courant “Malikite” étant le plus répandue au Sénégal – considèrent que c’est à partir du 42e jour de sa conception que l’enfant est considéré en Islam comme un être humain à part entière. Dans la mesure où c’est le moment où intervient l’Ange qui procède au «Ruh rabbaany», consistant à insuffler l’âme (Ruh) dans l’ovule fécondé de la mère. Et un Hadith khoutsi authentique du Prophète Mouhammad (rapporté par l’Imâm Mouslim) précise que c’est après la 42ème nuit de grossesse (6 semaines) que l’embryon reçoit la visite d’un ange, chargé d’opérer le «taswîr» (modelage) de l’embryon, pour la formation des organes sensoriels.

LE CORAN, qui présente chronologiquement les étapes par lesquelles passe l’ovule fécondé, avant d’être considéré comme un être humain – ce qui est aujourd’hui confirmé par la science de l’embryologie -, tout en estimant illégitime l’avortement pratiqué dans la fourchette des 40 jours (alors que la grossesse ne mettait nullement en péril la vie de la mère) décrète qu’au-delà de cette étape l’avortement est considéré comme un meurtre, appelant une réponse judiciaire. Etant entendu qu’en vertu du principe de base en Islam, qui veut que lorsqu’on se voit obligé de choisir entre deux maux il soit admis d’opter pour le moindre des deux, la mort de la mère est considérée comme une perte beaucoup plus grande pour la société que celle du fœtus.

PAR CONSÉQUENT, l’Etat sénégalais, à travers sa loi relative à la Santé de la reproduction (article 15) et à l’article 305 de son Code pénal, semble souscrire à ce postulat, que paraît également épouser le Code de déontologie de nos médecins (article 35), qui n’autorise l’avortement que lorsque la vie de la mère est à ce point menacée qu’elle ne pourrait être sauvée que par un «avortement médicalisé». Concept qui prend alors tout son sens, contrairement à celui que tente de lui donner ces organisations sénégalaises qui, à travers cette manipulation sémantique risquent d’endoctriner l’opinion et d’ouvrir la boite de Pandore.

«LA DESTRUCTION d’un être vivant, rappelle pertinemment le docteur Nathanson, ne saurait constituer une solution à un problème principalement social. En être réduit à un tel acte de violence est la preuve que nos valeurs scientifiques et surtout morales sont menacées. Je pense qu’il est de notre devoir de consacrer, sans plus attendre, tous nos efforts, inlassablement, à la mise en œuvre d’une solution meilleure, plus humaine, plus juste et plus charitable, qui tiendrait compte du droit de chacun, pour préserver la vie. En commençant par mettre un terme au massacre de toutes ces vies, à travers l’avortement».

QUARANTE ANS plus tard, le gouverneur du Texas, le républicain Greg Abbott, semble rendre bonne justice au plaidoyer du docteur Bernard Nathanson. Il a signé, au mois de mai dernier, une nouvelle loi qui rend illégal tout avortement, dès lors que des battements de cœur de l’embryon sont détectables par électrocardiogramme, soit vers six semaines. Et cette interdiction de l’avortement dans l’État du Texas vaut même en cas d’inceste ou de viol. Ce que la Cour suprême a confirmé ce 2 septembre, après avoir été saisie d’un recours en annulation déposé par les avocats commis par des organisation féministes qui défendent le droit à l’avortement.

LA PRESSE européenne a récemment fait état, le 20 septembre 2013, d’une confession émouvante qui eut pour cadre le Vatican. Le médecin italien, Antonio Oriente, célèbre gynécologue avorteur, vice-président de l’Association des obstétriciens catholiques d’Italie, matérialisait son repentir, lors d’une audience que le Pape François accordait à des médecins catholiques. Il a déposé symboliquement au pied du chef de l’Eglise catholique romaine sa demi-douzaine d’instruments chirurgicaux de mort, dont il s’est servi durant 30 ans, pour pratiquer des avortements. Le Pape dénonça dans son discours «la mentalité généralisée de profit, et la culture du rejet qui asservit aujourd’hui tant de cœurs et d’intelligences et qui incite à éliminer des êtres humains, en particulier s’ils sont physiquement ou socialement plus faible».

L’AVORTEUR repenti précisa que par ce geste il n’incriminait personne, mais voudrait simplement “appeler le mal par son vrai nom et contester de façon décisive cette culture de la manipulation sémantique qui veut faire d’un crime un droit».

LE DÉFUNT écrivain et ethnologue malien, membre du Conseil exécutif de l’Unesco, Amadou Hampâté Bâ (1901-1991), grand messager de la sagesse africaine, synthétisa la fonction sociale fondamentale de la Femme par ces mots : “La femme est le laboratoire de Dieu“. De la conception à l’accouchement, et jusqu’à l’accession de la progéniture à la puberté, la mission de la femme est primordiale, pour favoriser et achever cette merveilleuse œuvre divine qu’est l’être humain. La femme a le privilège et la responsabilité physique, biologique et morale d’avoir été investie par le Divin du rôle, combien exaltant, de réceptacle et de dépositaire de la puissance créatrice de Dieu. C’est par son canal que la Nature Toute-puissante insuffle la vie. Elle est donc loin d’être “le sexe faible“, auquel voudraient la confiner des machistes en mal d’inspiration.

CONSERVATRICE et génératrice de vie, elle a l’avantage d’être le canal à travers lequel la Nature exprime et répand ses bénédictions. «Le ventre de la Femme est la première école de la vie» (Oumoul madrassatou), enseigne le Prophète Seydina Mouhamed, psl. Comme l’opportunité nous en fut offerte en son temps, laissons donc y séjourner et s’y développer sereinement ces merveilleuses créatures, qui n’ont pas demandé à exister, et dont Seul le Tout-Puissant est réellement au fait de la mission sacrée qui leur est dévolue Ici-bas.Mame Mactar Guèye et Cie ont fait face à la presse ce jeudi. Il était question de “l’avortement médicalisé” soulevé par des organisations féministes qui manœuvrent pour la légalisation de l’avortement au Sénégal. Le collectif “non à l’avortement” se présente ainsi en bouclier pour stopper “ces prétentieux chantres d’un Nouvel Ordre Moral qui veulent bâtir une société sans Dieu…“

Texte in extenso :

LA MAÎTRISE des nouvelles technologies ainsi que les récents progrès de la science médicale ont conféré à l’Homme une souveraineté plus étendue sur les lois de la Nature, au point de l’inciter à la manipulation de la vie (fécondations in vitro, inséminations artificielles, congélations d’embryons, bébés-éprouvettes, mères-porteuses, etc.) ou à la destruction de la vie (euthanasie, avortement, etc.)

L’ÉMERGENCE d’organismes para-étatiques, comme le “Comité consultatif d’éthique pour les sciences de la Vie et de la Santé”, en France, qui font office de garde-fous, en tempérant au besoin les ardeurs de la recherche scientifique, pour prévenir d’éventuels dérapages, mérite d’être salué.

AUSSI, l’absence, au Sénégal, d’une structure consultative analogue ne serait pas étrangère à la controverse – qui agite présentement le champ public -, suscitée par certaines organisations féministes, sur l’opportunité de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse (Ivg).

CES ORGANISATIONS féministes avaient lancé, il y deux ans, une pétition, destinée au Parlement, afin que celui-ci facilite aux femmes et jeunes filles en détresse l’accès à l’avortement dit “médicalisé”, supposé pouvoir mettre un terme aux Ivg clandestines, qui constitueraient 15% de la mortalité féminine. Faudrait-il cependant passer par perte et profits de la viabilité du fœtus, largement prouvée par la Science, et les positions de la Religion sur ce délicat sujet ?

DANS le numéro 11 du magazine mensuel «JAMRA» du mois de novembre 1987 (toujours disponible aux Archives nationales), un large dossier y était consacré, sous la plume de votre serviteur. Nous y mettions en vedette le plaidoyer d’un spécialiste américain, en obstétrique et gynécologie, de renommée mondiale, le docteur Bernard N. Nathanson, ancien avorteur repenti. Pour étayer sa reconversion : un film, «Le Cri Silencieux», qu’il réalisa lui-même, en 1984, et dans lequel il dévoile la face cachée du déroulement d’une Ivg, en l’occurrence un fœtus humain.

LE DIAGNOSTIQUE prénatal venait de connaitre une innovation de taille, avec l’avènement d’une nouvelle technique d’imagerie employant les ultrasons, l’échographie, qui permettait de visualiser en temps réel, sur un écran d’ordinateur, les différents stades de développement de l’embryon. Ce document audiovisuel d’une demi-heure révéla pour la première fois au grand public le comportement du fœtus lors d’une intervention abortive. Filmé en temps réel, dans une clinique spécialisée en l’avortement, et commenté par le docteur Nathanson lui-même, ce film bouleversa profondément certaines idées reçues, et eu un impact psychologique certain sur beaucoup de praticiens, au point d’avoir incité nombre d’entre-eux à renoncer définitivement à pratiquer cette interruption brutale et violente de la vie fœtale qu’est l’avortement.

À COMMENCER, avant la lettre, par le docteur Nathanson lui-même, fondateur, en 1969, de la Ligue nationale pour le droit à l’avortement, et qui aura dirigé l’une des plus grandes cliniques d’avortement du monde occidental. Durant sa trentaine d’années de carrière, il aura capitalisé pas moins de 75.000 avortements à son actif !

SON ŒUVRE de clarification, grâce la magie de l’audiovisuel, provoqua une évolution éthique notable chez nombre de ses confrères gynécologues. Mais, comme il fallait s’y attendre, pour avoir révélé au grand public, à travers «Le Cri silencieux», la face cachée d’un avortement, le docteur Nathanson essuya de virulentes critiques provenant de certains milieux médicaux. Mais ses véritables détracteurs évoluaient surtout dans les sphères cliniciennes qui tiraient de grands profits de l’industrie florissante de l’avortement, dont les chiffres d’affaire tournaient, à l’époque (en raison de 400 dollars par opération pour environ 2 millions d’avortement annuels, aux Usa) autour de 300 milliards de francs cfa par année! Ce qui plaçait la pratique de l’avortement parmi les 500 industries les plus riches au monde !

DANS un commentaire pathétique, mais scientifiquement élaboré, le docteur Nathanson y démontre, grâce à la technique de l’échographie qui permettait pour la première fois d’observer, du point de vie de la «victime», le déroulement en temps réel de l’avortement, comment le futur bébé, qui était jusqu’ici sereinement en gestation dans le ventre de sa mère, sera froidement exécuté.

EN L’OCCURRENCE, relate le docteur Nathanson, «ce fœtus dont le cerveau émet des ondes depuis six semaines déjà, dont le cœur bat, à environ 140 battements par minute, et dont toutes les autres fonctions vitales sont absolument identiques aux nôtres est manifestement un être vivant entièrement formé, et membre à part entière, comme nous, de la communauté humaine, possédant toutes les caractéristiques qui nous sont propres», martèle le gynécologue-avorteur repenti. Avant d’estimer que «le fœtus doit être considéré comme (leur) second patient. (Leur) serment et les préceptes médicaux traditionnels (leur) interdisant de détruire (leurs) patients et (leur) commandant de préserver la vie».

EN EFFET, le Serment d’Hippocrate, principe de base de la déontologie médicale, prêté par tout médecin, interdit l’avortement (“je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif“).

DANS ce court-métrage, on distingue nettement, grâce au balayage par ultrason du fœtus, les différents membres de ce bout d’homme : son corps recroquevillé sur lui-même, ses jambes, ses mains, son visage candide. Il bouge de temps en temps, change tantôt de position, se déplace paisiblement dans l’utérus, tout en gardant la même orientation. A un moment, on l’aperçoit comme dirigeant son pouce vers sa bouche, tout en continuant à se mouvoir sereinement dans le havre tranquille de son sanctuaire utérin.

LES MINUTES DE «L’EXECUTION» DU FŒTUS

Et l’avorteur débute son intervention en plaçant un premier instrument, appelé SPÉCULUM, afin de se frayer un accès à la cavité utérine. Il se saisit ensuite d’un deuxième instrument métallique, le TENACULUM, qu’il passe à travers le speculum pour le maintenir fermement sur le col de l’utérus. C’est alors qu’un troisième instrument, la SONDE, entre en jeu. L’avorteur l’y introduit pour déterminer la largeur et, par la même occasion, la profondeur de l’utérus. Il se saisit ensuite d’un jeu d’appareil de dilatation, des instruments métalliques recourbés, pour ouvrir le col de l’utérus, afin d’y introduire les instruments d’avortement proprement dit, notamment un appareillage de SUCCION, qu’il l’introduit dans le col dilaté, dans le but de percer l’amnios, cette enveloppe qui entoure et protège l’enfant. Permettant ainsi, d’aspirer la totalité du liquide amniotique. Cet embout de succion, relié à un appareil externe, entre enfin directement en contact avec l’enfant.

ON REMARQUE qu’au fur et à mesure que l’embout de succion s’approche de l’enfant, celui-ci essaie de s’en écarter en bougeant de manière agitée. L’enfant se déplace alors spontanément dans un mouvement reflexe l’éloignant de l’instrument de l’avorteur. L’embout de succion n’a pas encore touché l’enfant, qui n’en manifeste pas moins des signes de plus en plus accentués d’agitation et de détresse. Et on le distingue nettement, sa bouche grande ouverte, dans un cri muet : le cri silencieux d’un enfant menacé de destruction imminente.

SES MOUVEMENTS sont nettement accélérés et deviennent désormais violents. L’enfant a senti qu’on cherche à l’agresser dans son sanctuaire. On le voit se mouvoir vers le coté gauche de l’utérus, dans une tentative désespérée d’échapper aux instruments implacables que l’avorteur utilise pour mettre fin à sa vie. Les battements de son cœur subissent une accélération sensible, et passent de 140 à environ 200 battements à la minute.

VRAISEMBLABLEMENT, il est sensible au danger mortel auquel il fait face. L’embout de succion, que l’avorteur promène latéralement dans l’espace utérin à la recherche du corps du futur bébé, est l’instrument meurtrier qui finira par mettre un terme à la vie de cet enfant non encore né.

EN EFFET, la membrane amniotique ayant été perforée, et libérée de son liquide protecteur, le corps de l’enfant se trouve ainsi à la portée de l’avorteur. Lequel lui applique l’embout de succion, et le soumet à une puissante aspiration qui happe le bébé, le démembre brutalement, le désarticule, le déchiquète et le réduit en pièces. Il est ensuite extrait, par lambeaux, par la pompe aspirante.

LA TÊTE de l’enfant étant trop grosse pour passer dans la curette de succion, l’avorteur, comme pour donner le coup de grâce devant faire place nette, introduit un dernier instrument métallique, le FORCEPS , à travers le col de l’utérus déjà dilaté : Il saisit la tête de l’enfant – qui flotte maintenant librement dans l’utérus – entre les anneaux du forceps et, par une forte pression manuelle, la fait éclater. Son contenu, ainsi que les os du crane, sont retirés par morceau.

LE DOCTEUR Nathanson fera remarquer, avec un brin d’humour, que l’avorteur et l’anesthésiste, sans doute conscients de la gravité de leur acte, «choisissent de communiquer entre eux dans un langage codé, destiné peut-être à les rendre moins sensibles à l’horrible réalité». En effet, ils appellent «numéro un» la tête de l’enfant, que l’avorteur essaie de trouver. Ainsi l’anesthésiste demande à l’avorteur : «Est-ce que le numéro un est sorti ?». «Oui, lui répond-t-il ; c’est terminé maintenant». Et il ne reste plus que quelques débris d’os et de petits lambeaux de tissus qui témoignent de l’existence passée d’un petit être humain qui, il y quelques minutes, était bien vivant et sans défense.

«LE CRI SILENCIEUX», réalisé en 1984 par le docteur Bernard Nathanson, est l’un des documentaires scientifiques audiovisuels les plus visionnés au monde. Il a été projeté au Sénat français, à la Chambre des Communes à Londres, ainsi qu’au Sénat américain. Il gagnerait à être visualisé par toute femme, s’apprêtant à consentir à cette grave entorse à la vie et aux lois de la nature qu’est l’avortement.

LA NATURE, dans sa sagesse infinie, sait quand elle doit interrompre le cours normal d’une gestation (il est même légitime qu’elle soit accompagnée dans cet effort par une judicieuse intervention médicale, lorsque notamment la grossesse risque d’être préjudiciable à la santé de la mère). Mais, le plus souvent, comme si une immuable routine était inscrite dans le code génétique des mammifères, une réaction naturelle fait que l’appareil génital féminin rejette automatiquement le fœtus dés l’instant qu’un état morbide se profile.

LA NATURE sait quand elle doit interrompre le cours normal d’une gestation. Et lorsqu’elle a à le faire, elle ne consulte personne, s’en référant à son intelligence et à son autosuffisance. Le cas de «fausse couche» qui illustre le plus cet état de fait est celui qui se produit lorsque survient le «facteur Rhésus», cette incompatibilité entre la formule sanguine de la mère et celle du fœtus. Les biologistes observent alors, ébahis, l’ingéniosité de la Nature à l’œuvre : le sang maternel produit en abondance des anticorps qui s’acharnent sur l’embryon jusqu’à sa destruction totale !

IL EST TEMPS de mettre fin à cette conspiration du silence et de dire toute la vérité aux femmes, sur la nature réelle de l’avortement. Mais aussi d’informer l’opinion sur les enjeux de ce qui, la déliquescence des mœurs aidant, est devenue une industrie florissante, dont une Omerta coupable passe sous silence les dessous sulfureux. Comme avait eu à le fustiger vaillamment le “Comité national d’éthique pour les sciences de la Vie et de la Santé”, en France. Cet organe consultatif, regroupant des scientifiques, des juristes et des religieux, avait vigoureusement dénoncé, en 1986, un monstrueux trafic de fœtus humain dans l’Hexagone. Un réseau de trafiquants qui collectaient des FŒTUS ISSUS D’AVORTEMENTS, avec la complicité de chefs de clinique véreux, pour ensuite les monnayer à prix d’or à travers l’Europe, auprès de fabricants de produits cosmétiques, et surtout de mystérieuses stations thermales.

CES SITES reçoivent de par le monde les visites de richissimes qui viennent régulièrement s’y refaire une nouvelle santé (ou une beauté !), par le biais de «cures de revitalisation». D’après les promoteurs de cette thérapie de jouvence, le placenta, le liquide amniotique et particulièrement les cellules du fœtus, fraichement cueillis et reconditionnés en laboratoire, auraient des vertus rajeunissantes sur l’organisme.

AINSI, cette industrie florissante de l’avortement n’en aura pas moins généré cet autre filon qui n’en rapporte pas moins gros, qu’est le recyclage de fœtus humains, destinés à des stations de thalassothérapie. Opérant sous la couverture de «maison de repos», elles font toujours indûment fortune en Europe. Une forme moderne d’anthropophagie qui fit tellement scandale qu’il inspira, en 1973, un thriller franco-italien, «Traitement de choc», du cinéaste Alain Jessua, mettant en scène d’intrigantes célébrités de la bourgeoisie européenne, dans une onéreuse station de cure.

VERDICT : innocent, SENTENCE : la mort !

Les victimes de l’acte abortif ne sont pas seulement constituées de ces angéliques créatures en gestation dans le ventre de leurs mamans, mais qui ne verront malheureusement pas le jour, pour avoir été froidement exécutés par des avorteurs. Mais sont également constituées de toutes ces femmes qui, pour des raisons diverses, choisissent de se soumettre à cette opération, tout en étant confinées dans une ignorance déplorable de la véritable nature de l’avortement, notamment son caractère traumatisant, au triple plan physiologique, psychologique et spirituel.

COMBIEN d’entre-elles auront été victimes d’infections ou auront assisté impuissantes à la perforation voire à la destruction de leur organe de reproduction?

COMBIEN sont devenues stériles, consécutivement à un acte abortif dont elles n’étaient pas bien informées des possibles dommages collatéraux?

CELLES qui font présentement sous nos cieux la promotion de «l’avortement médicalisé» devraient également, par souci d’équité et de transparence, informer leurs cibles du terrible syndrome «post-abortif», relevé par plusieurs études indépendantes à travers le monde. Et qui attestent que parallèlement à «l’impression de soulagement» dont font état certaines femmes après l’avortement, elles sont souvent l’objet de troubles insidieux de l’équilibre psychique, se manifestant sous la forme de perte de l’estime de soi, de sentiment de culpabilité, de troubles de l’appétit, d’anxiété, d’insomnies… si les nuits de l’avortée ne sont pas tout bonnement peuplées de cauchemars de bébés en pleurs !

IL A MÊME été noté des cas extrêmes de dépressions nerveuses assorties de tendances au suicide ! Et ces symptômes ont la fâcheuse propension à s’amplifier chaque fois que la femme fait face à un événement, une circonstance de nature à évoquer plus ou moins directement son expérience abortive, comme la vue d’une femme enceinte, d’une clinique, ou l’audition de cris d’enfants, etc.

MÊME quand une femme était fortement consentante, après s’être convaincue de la «nécessité» de se faire avorter, plusieurs études (notamment celles des docteurs I.Kent, R.Greenwood de l’Université de Colombie Britannique, du docteur Daniel Klopfenstein du service de gynécologie du Centre hospitalier de Calais, du docteur Vincent Rue, de Institute of Post Abortion Recovery, à Portsmouth dans le New Hampshire, etc.) attestent à suffisance que la femme ayant volontairement mis un terme à la gestation de son future enfant est psychologiquement affaiblie, moralement blessée par cet acte, même si les séquelles de cette expérience traumatisante n’apparaissent pas immédiatement.

COMME en témoigne cet avorteur sénégalais repenti, A.D. qui, dans le Magazine «Jamra» évoqué plus haut, révèle qu’à la fin d’un curetage, il a été «à la fois bouleversé et rempli de honte» en entendant sa patiente lui dire : «Je sais que d’une certaine manière vous m’avez soulagée, mais mon instinct maternel m’empêche de vous remercier pour ce que vous m’avez fait».

NOTRE pays peut se réjouir de n’avoir jamais connu de répressions sévères de la pratique abortive, comme en France, où il n’y a guère longtemps l’avortement y était considérée comme un crime passible de la peine de mort. A cet égard, la sanction pénale la plus célèbre fut la peine capitale infligée à l’avorteuse professionnelle, Marie-Louise Giraud, surnommée «la faiseuse d’anges», guillotinée par le régime de Vichy le 30 juillet 1943. Il a fallut l’avènement de la «Loi Simone Veil» (du nom de la ministre de la Santé du Président Giscard d’Estaing), adoptée en 1975, pour que l’avortement fut dépénalisé, en étant désormais autorisée sur prescription médicale, dans la limite des 12 premières semaines de grossesse.

VOICI LA PREUVE QUE L’IVG OCCUPE UNE PLACE

CENTRALE DANS LE PROJET DE SOCIETE MAÇONNIQUE !

Spécialiste en gynécologie et urologie, le docteur Maurice Caillet a participé en 1974 aux jeux maçonniques de coulisses, pour libéraliser l’avortement en France, par la loi Simone Veil, alors ministre de la Santé sous le magistère du président Giscard d’Esteing.

“À l’époque, écrit le docteur Maurice Caillet, l’élection de Valéry Giscard d’Estaing comme président de la République Française a fait venir Jacques Chirac comme premier ministre. Chirac avait comme conseiller personnel Jean-Pierre Prouteau, le Grand Maître du Grand Orient de France. Celui-ci a nommé Simone Veil en tant que ministre de la Santé. Simone Veil était journaliste. Elle n’avait rien à faire avec la médecine. Mais son conseiller était le médecin Pierre Simon, Grand Vénérable de la Grande Loge de France, avec laquelle j’entretenais une correspondance”, nous dit le docteur Maurice Caillet.

“En tant que médecin, spécialisé en chirurgie gynécologique et franc-maçon, j’ai rapidement réussi à faire partie du Comité pour la planification familiale et à m’impliquer dans la préparation du terrain pour l’adoption de la loi Simone Veil.

“Après la loi sur l’avortement, les expériences sur les embryons humains ont été permis et le cadre légal pour le droit de mourir avec dignité” (forme déguisée pour parler de l’euthanasie) a été établi. Malntenant je regrette avec amertume le fait d’avoir participé à l’instauration ae cette culture de la mort et je demande pardon aux gens et à Dieu d’avoir fait partie d’une telle action. J’étais fier de moi d’être humaniste, mais l’humanisme sans Dieu est un hurnanisme désnumanisant. Il est totalitariste et criminel et il essaie d’imposer la laïcisation au niveau planétaire”, dit docteur Caillet.

CE SONT donc ces prétentieux chantres d’un Nouvel Ordre Moral (nous voulons parler du GRAND ORIENT DE FRANCE, la loge maçonnique la plus islamophobe d’Europe) qui veulent bâtir une société sans Dieu, qui ont décerné, le 08 avril 2016, à l’ex-ministre de la Santé sous le magistère du président Giscard, Mme Simone Veil, la haute distinction de l’Ordre Maçonnique «Marianne-Jacques France», pour avoir été l’auteure, le 17 janvier 1975, de la loi LÉGALISANT L’AVORTEMENT en France.

“Pour ne pas éveiller trop d’oppositions, poursuit le docteur Maurice Caillet, premièrement, les termes utilisés ont été modifiés. En lieu et place “d’avortement”, qui provoquait trop de réactions émotionnelles négatives, il fallait faire attention de toujours dire “IVG” (interruption volontaire de grossesse)”.

“Ensuite il a été organisé un groupe qui avait pour mission de présenter aux médecins et au public un tableau bien plus sombre de la situation des avortements clandestins. Ainsi il a été créé un courant d’opinion qui devait justifier la nécessité de réglementer ce domaine. Je me souviens qu’on véhiculait plus de 300.000 cas par an, alors qu’en réalité il s’agissait que de 50.000 par an. Aujourd’hui, bien qu’une loi existe, avec toutes les mesures de contraception introduites pour réduire le nombre des avortements, celui-ci monte à 200.000 par an.

“Ensuite ont été faits les arrangements pour que les agences de planning familial et quelques organisations féministes demandent publiquement le “droit de disposer de leur propre corps”, comme si l’enfant était une sorte d’appendice, que tout médecin pouvait enlever.

“Les politiciens étaient entourés par ceux qu’on appelait “Les frères trois points” ou “les nôtres” (c’est-à-dire les francs-maçons). Voilà comment la loi sur l’avortement a rapidement été approuvée.

Le Conseil de ministres l’a adoptée au mois de novembre 1975, et le Parlement l’a votée en décembre. Les députés et les sénateurs francs-maçons de droite et de gauche l’ont voté à l’unanimité”, conclut le docteur Maurice Caillet.

NOTRE PAYS, le Sénégal, réputé fortement ancré dans la croyance religieuse, à l’instar de n’importe quel autre pays démocratique, est doté d’institutions législatives se référant à nos substrats socio-culturels pour élaborer les lois devant régir la vie communautaire.

L’AVORTEMENT est banni par l’Islam dés l’instant où la fécondation est consacrée dans la matrice maternelle. La règle de base en Islam, par rapport à l’avortement, c’est l’interdiction.

Néanmoins, cette interdiction peut être plus ou moins sévère, en fonction des circonstances et du moment où a lieu l’interruption de la grossesse.

TOUJOURS est-il que de nombreuses écoles de jurisprudences islamiques – le courant “Malikite” étant le plus répandue au Sénégal – considèrent que c’est à partir du 42e jour de sa conception que l’enfant est considéré en Islam comme un être humain à part entière. Dans la mesure où c’est le moment où intervient l’Ange qui procède au «Ruh rabbaany», consistant à insuffler l’âme (Ruh) dans l’ovule fécondé de la mère. Et un Hadith khoutsi authentique du Prophète Mouhammad (rapporté par l’Imâm Mouslim) précise que c’est après la 42ème nuit de grossesse (6 semaines) que l’embryon reçoit la visite d’un ange, chargé d’opérer le «taswîr» (modelage) de l’embryon, pour la formation des organes sensoriels.

LE CORAN, qui présente chronologiquement les étapes par lesquelles passe l’ovule fécondé, avant d’être considéré comme un être humain – ce qui est aujourd’hui confirmé par la science de l’embryologie -, tout en estimant illégitime l’avortement pratiqué dans la fourchette des 40 jours (alors que la grossesse ne mettait nullement en péril la vie de la mère) décrète qu’au-delà de cette étape l’avortement est considéré comme un meurtre, appelant une réponse judiciaire. Etant entendu qu’en vertu du principe de base en Islam, qui veut que lorsqu’on se voit obligé de choisir entre deux maux il soit admis d’opter pour le moindre des deux, la mort de la mère est considérée comme une perte beaucoup plus grande pour la société que celle du fœtus.

PAR CONSÉQUENT, l’Etat sénégalais, à travers sa loi relative à la Santé de la reproduction (article 15) et à l’article 305 de son Code pénal, semble souscrire à ce postulat, que paraît également épouser le Code de déontologie de nos médecins (article 35), qui n’autorise l’avortement que lorsque la vie de la mère est à ce point menacée qu’elle ne pourrait être sauvée que par un «avortement médicalisé». Concept qui prend alors tout son sens, contrairement à celui que tente de lui donner ces organisations sénégalaises qui, à travers cette manipulation sémantique risquent d’endoctriner l’opinion et d’ouvrir la boite de Pandore.

«LA DESTRUCTION d’un être vivant, rappelle pertinemment le docteur Nathanson, ne saurait constituer une solution à un problème principalement social. En être réduit à un tel acte de violence est la preuve que nos valeurs scientifiques et surtout morales sont menacées. Je pense qu’il est de notre devoir de consacrer, sans plus attendre, tous nos efforts, inlassablement, à la mise en œuvre d’une solution meilleure, plus humaine, plus juste et plus charitable, qui tiendrait compte du droit de chacun, pour préserver la vie. En commençant par mettre un terme au massacre de toutes ces vies, à travers l’avortement».

QUARANTE ANS plus tard, le gouverneur du Texas, le républicain Greg Abbott, semble rendre bonne justice au plaidoyer du docteur Bernard Nathanson. Il a signé, au mois de mai dernier, une nouvelle loi qui rend illégal tout avortement, dès lors que des battements de cœur de l’embryon sont détectables par électrocardiogramme, soit vers six semaines. Et cette interdiction de l’avortement dans l’État du Texas vaut même en cas d’inceste ou de viol. Ce que la Cour suprême a confirmé ce 2 septembre, après avoir été saisie d’un recours en annulation déposé par les avocats commis par des organisation féministes qui défendent le droit à l’avortement.

LA PRESSE européenne a récemment fait état, le 20 septembre 2013, d’une confession émouvante qui eut pour cadre le Vatican. Le médecin italien, Antonio Oriente, célèbre gynécologue avorteur, vice-président de l’Association des obstétriciens catholiques d’Italie, matérialisait son repentir, lors d’une audience que le Pape François accordait à des médecins catholiques. Il a déposé symboliquement au pied du chef de l’Eglise catholique romaine sa demi-douzaine d’instruments chirurgicaux de mort, dont il s’est servi durant 30 ans, pour pratiquer des avortements. Le Pape dénonça dans son discours «la mentalité généralisée de profit, et la culture du rejet qui asservit aujourd’hui tant de cœurs et d’intelligences et qui incite à éliminer des êtres humains, en particulier s’ils sont physiquement ou socialement plus faible».

L’AVORTEUR repenti précisa que par ce geste il n’incriminait personne, mais voudrait simplement “appeler le mal par son vrai nom et contester de façon décisive cette culture de la manipulation sémantique qui veut faire d’un crime un droit».

LE DÉFUNT écrivain et ethnologue malien, membre du Conseil exécutif de l’Unesco, Amadou Hampâté Bâ (1901-1991), grand messager de la sagesse africaine, synthétisa la fonction sociale fondamentale de la Femme par ces mots : “La femme est le laboratoire de Dieu“. De la conception à l’accouchement, et jusqu’à l’accession de la progéniture à la puberté, la mission de la femme est primordiale, pour favoriser et achever cette merveilleuse œuvre divine qu’est l’être humain. La femme a le privilège et la responsabilité physique, biologique et morale d’avoir été investie par le Divin du rôle, combien exaltant, de réceptacle et de dépositaire de la puissance créatrice de Dieu. C’est par son canal que la Nature Toute-puissante insuffle la vie. Elle est donc loin d’être “le sexe faible“, auquel voudraient la confiner des machistes en mal d’inspiration.

CONSERVATRICE et génératrice de vie, elle a l’avantage d’être le canal à travers lequel la Nature exprime et répand ses bénédictions. «Le ventre de la Femme est la première école de la vie» (Oumoul madrassatou), enseigne le Prophète Seydina Mouhamed, psl. Comme l’opportunité nous en fut offerte en son temps, laissons donc y séjourner et s’y développer sereinement ces merveilleuses créatures, qui n’ont pas demandé à exister, et dont Seul le Tout-Puissant est réellement au fait de la mission sacrée qui leur est dévolue Ici-bas.

CE POINT DE PRESSE constitue le premier jalon du plan d’action du «Collectif NON à l’Avortement». La deuxième étape consistera, dès la semaine prochaine, en une tournée d’information et de sensibilisation auprès des autorités religieuses du pays, selon le calendrier ci-après : Touba, Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba, Niasséne, Médina Baye, Médina El Haj, Layéne, Famille Omarienne, l’Eglise.

MERCI de votre aimable attentio

CE POINT DE PRESSE constitue le premier jalon du plan d’action du «Collectif NON à l’Avortement». La deuxième étape consistera, dès la semaine prochaine, en une tournée d’information et de sensibilisation auprès des autorités religieuses du pays, selon le calendrier ci-après : Touba, Tivaouane, Ndiassane, Thiénaba, Niasséne, Médina Baye, Médina El Haj, Layéne, Famille Omarienne, l’Eglise.

MERCI de votre aimable attentio
Commentaires