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Un vieux de 73 ans jugé pour…
Publié le mardi 31 aout 2021  |  Rewmi
La
© aDakar.com par SB
La détresse des partisans de Khalifa Sall, au palais de justice
Dakar, le 30 mars 2018 - Des dizaines de partisans du député-maire de Dakar étaient au palais de justice, ce matin, pour entendre le verdict condamnant leur leader à une peine de prison de 5 ans ferme. Un imposant dispositif sécuritaire avait été mis en place devant le tribunal.
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Poursuivi pour des faits de menace, voie de fait et dommage à la propriété immobilière d’autrui, le vieux G. Tallon a été jugé par le tribunal d’Instance de Dakar. Domicilié à la Sicap Liberté 3, le septuagénaire a été traîné à la barre par le sieur E. M. Ndiaye.
C’est au crépuscule de sa vie que G. Tallon s’est retrouvé à la barre du tribunal d’instance de Dakar, vendredi dernier. Âgé de 73 berges, il a comparu libre pour répondre des infractions de menace, voie de fait et dommage à la propriété immobilière d’autrui. Le septuagénaire avait détruit les constructions que le sieur E. M. Ndiaye avait érigé dans l’appartement de son défunt père.
D’après le plaignant, il a conclu un contrat de bail avec S. Tallon, neveu du mis en cause (fils de son défunt frère). Ainsi, il a entrepris des travaux de réfection. “Sur ce, le prévenu m’a interpellé en me sommant d’arrêter les travaux sous prétexte que l’immeuble appartient à son défunt père. Devant mon refus d’obtempérer, il revient à la charge et menace les ouvriers. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, il détruit la toilette visiteur et crée une autre porte dans l’immeuble. Il a également coupé les fleurs”, a déploré M. Ndiaye, comptable de profession.
Interrogé par le juge, M. Tallon plaide coupable pour le délit de dommage à la propriété immobilière d’autrui, avant de se confondre en excuses. “J’ai commis une erreur en détruisant les constructions”, regrette-t-il. Il ajoute que son neveu a loué l’appartement à son insu. Alors qu’il est le mandat de certains membres de sa famille. “La succession de mon défunt père n’a pas été liquidée”, confie-t-il.
Pour la réparation du préjudice subi, le conseil de la partie civile a réclamé le montant de 1.500.000 FCFA.
Le représentant du Ministère public a requis l’application de la loi.
Assurant la défense du prévenu, Me Ndoffène Diouf a plaidé la relaxe pour les chefs de menace et voie de fait. A l’en croire, son client a regretté son geste. “C’est sur un coup de colère qu’il a détruit les constructions. Il est issu d’une bonne famille. Il a servi l’armée nationale”, déballe la robe noire en sollicitant une application bienveillante de la loi.
Au terme de sa plaidoirie, le juge a fixé son délibéré au 1er septembre prochain.
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