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À la rencontre des nonuplés maliens, trois mois après leur naissance au Maroc
Publié le lundi 2 aout 2021  |  RFI
Abdelkader
© RFI par DR
Abdelkader Arby a dû attendre les autorisations du Maroc en cette période de pandémie de Covid pour rejoindre son épouse et ses nouveau-nés à la clinique privée Aïn Borja de Casablanca
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Abdelkader Arby a dû attendre les autorisations du Maroc en cette période de pandémie de Covid pour rejoindre son épouse et ses nouveau-nés à la clinique privée Aïn Borja de Casablanca.
Abdelkader Arby a dû attendre les autorisations du Maroc en cette période de pandémie de Covid pour rejoindre son épouse et ses nouveau-nés à la clinique privée Aïn Borja de Casablanca. © RFI/Amélie Tulet

Le 4 mai dernier, une jeune Malienne, Halima Cissé, a accouché par césarienne de neuf bébés, tous vivants, sans passer par une fécondation in vitro. Une première mondiale. Une grossesse risquée pour la vie de la mère et des bébés nés prématurément. RFI est allée les rencontrer à Casablanca.

De notre envoyée spéciale à Casablanca,

Jamais le couple n'aurait pu imaginer vivre une telle histoire. Halima Cissé, 26 ans, étudiante, et Abdelkader Arby, adjudant de l'armée malienne, menaient à Tombouctou « une vie ordinaire, simple et heureuse » avec leur fille aînée de deux ans et demi.

Sobres et élégants, ils nous accueillent dans la chambre de la clinique privée Aïn Borja de Casablanca où Halima Cissé est prise en charge depuis fin mars. Elle était alors à 25 semaines de grossesse, sa vie et celle de ses bébés étaient en jeu.

Halima Cissé, 26 ans, étudiante et Abdelkader Arby, 35 ans, adjudant de l'armée malienne, menait une « vie simple et heureuse » à Tombouctou avec leur fille de 2 ans et demi. Ils accueillent l'arrivée de ces nonuplés « comme un don de Dieu » mais disent réaliser le poids des responsabilités que cela implique.
Halima Cissé, 26 ans, étudiante et Abdelkader Arby, 35 ans, adjudant de l'armée malienne, menait une « vie simple et heureuse » à Tombouctou avec leur fille de 2 ans et demi. Ils accueillent l'arrivée de ces nonuplés « comme un don de Dieu » mais disent réaliser le poids des responsabilités que cela implique. © RFI/Amélie Tulet
« Une dame courageuse et confiante »

Son époux, deux téléphones à la main, entre gestion logistique et nouvelles régulières à donner à la famille restée à Tombouctou, n'a pu rejoindre sa femme et ses neuf nouveau-nés qu'en juillet, deux mois après la naissance, car il a dû attendre d'être autorisé à voyager par le Maroc dans le contexte de la pandémie de Covid-19.

Souriante, mais réservée face aux journalistes, Halima Cissé assure « aller bien » et s'être remise de cette grossesse hors norme et de cet accouchement par césarienne éprouvant.

Une fois par jour, elle monte les quatre étages qui la séparent du service de réanimation néonatale où se trouvent ses bébés. Son mari l'accompagne dans ses visites quotidiennes depuis qu'il est arrivé à Casablanca.

Chasuble, charlotte et surchaussures enfilées, on entre dans une salle très éclairée. Au mur, des personnages de Walt Disney sont peints. Et dans un bruit incessant de monitoring, une équipe d'infirmières se relaient nuit et jour auprès des bébés.

Halima Cissé s'approche de l'une des couveuses. Elle salue tendrement sans le toucher son fils aîné, baptisé Mohammed VI en hommage au roi du Maroc. « Quand je les vois maintenant et que je pense au premier jour, ils étaient si petits », dit-elle pudiquement.
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