Le directeur exécutif d’Amnesty Sénégal s’est fendu d’un post pour éplucher la troisième vague de coronavirus qui inquiète de plus en plus. Selon Seydi Gassama, il y a relâchement dans l’observance des mesures-barrières dans presque tous les pays du monde, au cours des six derniers mois, dû en grande partie à l’annonce de vaccins qui se sont révélés indisponibles pour la grande majorité de la population mondiale. Il précise que l’heure n’est pas à la polémique et livre quelques pistes de solution au gouvernement du Sénégal.
Texte in extenso
Il y a eu un relâchement dans l’observation des mesures-barrières dans presque tous les pays du monde, au cours des six derniers mois, du en grande partie à l’annonce de vaccins qui se sont révélés indisponibles pour la grande majorité de la population mondiale. L’heure n’est donc pas à la polémique, à la recherche de personnes ou d’organisations à blâmer pour cette troisième vague.
Solutions
Pour le gouvernement, les urgences devraient être les suivantes :
– Mettre à la disposition des sénégalais des vaccins en nombre suffisant, pour que tous ceux qui veulent se faire vacciner puissent être vaccinés, les doses annoncées d’ici fin juillet sont largement insuffisantes ;
– Mettre à contribution les chefs religieux et coutumiers, les artistes et les sportifs célèbres pour promouvoir la vaccination et contrer la propagation des Fake news au sujet des vaccins.
– Inciter les membres de certaines catégories professionnelles à se vacciner : personnel médical, enseignants, forces de défense et de sécurité, etc.
– Instaurer un pass sanitaire pour voyager à l’intérieur du pays, de région à région par exemple, et pour fréquenter des lieux accueillant du public, pour que ceux et celles qui refusent obstinément de se vacciner ne soient pas libres de contracter la maladie et de contaminer les autres.
Port de masques
Dans l’immédiat, pour nous protéger et protéger nos proches, portons le masque, que l’on soit vacciné ou non.