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Politique : L’opposition claque la porte du dialogue, accuse Macky Sall et se déclare prête à la confrontation
Publié le lundi 12 juillet 2021  |  dakaractu.com
Thierno
© Autre presse par DR
Thierno Alassane Sall
Ancien ministre de l`Energie, opposant membre du Congrès pour la renaissance démocratique (CRD)
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Par la voie de Thierno Alassane Sall, les forces de l’opposition autour du CRD, du M2D, de JOTNA, du FDS/Les Guélewars ont dénoncé la démarche du Président Macky Sall en l’accusant de ne pas respecter les termes du dialogue politique enclenché depuis 2019. Ces forces de l’opposition ont considéré que le dialogue n’a rien donné de convaincant. « Le président a lui-même saboté le travail qu’il a initié. Ce qu’il appelait la fin des magouilles politiques est toujours d’actualité. Avec cette loi sur le code électoral qui va être votée demain, Macky Sall vient de fermer les portes du dialogue et ouvre celles de la confrontation », a déclaré Thierno Alassane Sall, porte-parole du jour pour le pôle de l’opposition qui s’engage dans un élan solidaire et unitaire.

Pour l’heure, l’opposition exprime sa volonté de mettre en œuvre toutes les possibilités d’engager le combat pour la justice et la restauration de la démocratie. Elle en appelle à la mobilisation des sympathisants, des citoyens soucieux de ces valeurs pour freiner le régime de Macky Sall qui, selon l’opposition, est dans sa constance machiavélique.

« Nous allons dépêcher des délégations pour discuter avec les chefs religieux et coutumiers, interpeller la société civile et les autres organisations pour engager la lutte. Ce dialogue est certes une perte de temps, mais nous appelle à découvrir un nouveau visage de Macky Sall », a conclut TAS.

Il faut rappeler que les points de blocage du dialogue politique étaient au nombre de cinq. Le montant de la caution pour les candidats, la question liée au bulletin unique, les cas de Karim Wade et de Khalifa Sall, mais également le consensus sur la désignation de la personne indépendante pour la supervision des élections.
Le vote de la loi électorale demain, constituera t-il un nouveau point de départ de soubresauts politiques ?
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