L’accès à la santé est encore inégal sur le territoire sénégalais. Une problématique à laquelle s’attelle le gouvernement avec l’ouverture de quatre nouveaux hôpitaux régionaux, dont celui de Kédougou qui vient d’être inauguré par le président Macky Sall le 31 mai. Mais les disparités continuent à l’intérieur même de cette région la plus pauvre du pays, enclavée au sud-est du territoire, au désespoir des populations et du personnel de santé.
De notre envoyée spéciale à Kédougou,
Au bout d’une piste accidentée de 90 kilomètres, deux jeunes infirmiers gèrent le petit poste de santé du village de Sambarabougou. Une seule pièce est utilisée comme salle d’attente et d’accouchement.
Hapsatou Diop, sage-femme, s’occupe seule des femmes enceintes et des nouveaux nés. « On enregistre beaucoup de cas d'infections respiratoires hautes, mais le plateau technique est assez restreint. On n'a pas de bouteilles à oxygène, ni rien. C'est la sage-femme ou l'infirmière qui prend en charge l'enfant. S'il est dans un état critique nous sommes obligés d'en référer à Saraya, qui est assez éloigné. Pour un petit enfant qui fait des détresses respiratoires, ça peut être un voyage assez dangereux. Il y a de la mortalité », explique Hapsatou.... suite de l'article sur RFI