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Le recours de l’opposition contre les modifications du code pénal, un des sujets au menu
Publié le jeudi 1 juillet 2021  |  Agence de Presse Sénégalaise
L`adoption
© aDakar.com par MC
L`adoption du code de la presse continue de faire débat au Sénégal
Photo: Revue de presse; Journaux
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L’annonce du dépôt par l’opposition d’un recours contre la loi modifiant le Code pénal est l’un de sujets en vue dans l’édition de jeudi de la presse quotidienne.

Plusieurs journaux parvenus ce jour à l’APS évoquent également les projections relatives au prochain budget qui devrait atteindre les 5 mille milliards de francs CFA selon le ministre des Finances et du Budget Abdoulaye Daouda Diallo.

Au sujet des dernières modifications apportées au code pénal et au code de procédure pénale, Walfquotidien, à l’image de nombreux quotidiens, rapporte que l’opposition a saisi le Conseil constitutionnel.

"Le député Cheikh Bamba Dièye, accompagné d’un huissier de justice, a déposé, hier, +au nom de 21 députés de l’opposition+, au greffe du Conseil constitutionnel, une saisine pour annulation des lois 10-2021 et 11-2021 votées par l’Assemblée nationale, le 25 juin, et portant modification du code pénal et du code de procédure pénale", écrit Walfquotidien.

"Comme annoncé, l’opposition parlementaire a déposé un recours contre" cette loi, signale aussi le quotidien Alerte. "L’opposition cherche la voix des sages", note le journal Le Quotidien via sa manchette.

"Une énième tentative de faire bloc contre des lois jugées scélérates et visant surtout les libertés de manifester et le droit à l’association", écrit Kritik’, lequel quotidien ajoute : "Moins le motif et les raisons qui fondent la requête de l’opposition visant à annuler une loi anticonstitutionnelle, c’est le statu quo au niveau du Conseil constitutionnel qui risque de faire capoter la procédure".

Le journal fait observer que "depuis la date du 25 juin 2021, la plus haute institution judiciaire au Sénégal est dans l’incapacité-totale de fonctionner et ne peut ni délibérer, ni prendre de décisions".

"Pour cause, poursuit-il, les articles 3 et 23 de la loi organique N°2016-23 du 14 juillet 2016 relative au Conseil constitutionnel stipulent que le Conseil ne peut délibérer qu’en présence de tous ses membres".

Or, le Conseil constitutionnel "ne comprend désormais que quatre hauts magistrats" et se trouve donc "amputé de trois membres" et "dans l’impossibilité de trancher une quelconque décision", affirme Kritik’.

Il semble que cela ne semble pas être un problème pour l’opposition. "Qu’il soit porté témoignage que les députés de l’opposition, devant Dieu et la nation, ont usé de toutes les opportunités possibles pour contrer ces lois liberticides, ambigües et anticonstitutionnelles", a déclaré Cheikh Bamba Dièye, comme pour prendre les devants, dans des propos rapportés par Lii Quotidien.

Un sujet de transition pour Sud Quotidien, selon lequel depuis son avènement à la tête du Sénégal en 2012, le président Macky Sall "peine à asseoir des réformes dans la douceur".

De la loi N°2013-10 du 28 décembre 2013 portant Code général des collectivités locales sur l’acte 3 de la décentralisation à la dernière loi sur le terrorisme avec la modification du code pénal et du code de procédure pénale, "la démarche de forcing et l’imprécision des rédacteurs des différents textes adoptés sous le régime en place ont toujours été à la base de la discorde entre la majorité et le reste de la société", souligne Sud Quotidien.

D’autres journaux s’intéressent aux projections de la loi de finances 2022. "Un budget de 5.000 milliards, le double de celui de 2012 !", s’exclame Le Témoin quotidien.

Des prévisions annoncées "avec enthousiasme" par le ministre des Finances et du Budget, Abdoulaye Daouda Diallo. "Reste à savoir comment l’Etat pourra réussir à trouver de quoi financer ce budget !", relève le journal.

’’Recettes miracles’’, affiche sur cette question le journal Le Quotidien, qui fait observer que les objectifs ont été ’’dépassés de plus de 17 milliards’’. ’’La gestion budgétaire 2021, malgré les conséquences du Covid-19, est jugée performante au Sénégal’’, soutient Le Quotidien.

A la date du 29 juin, renseigne-t-il, ’’des recouvrements de recettes de 1231,96 milliards de francs sont enregistrés dans les caisses de l’Etat, dépassant ainsi de 17,06 milliards l’objectif du 30 juin 2021, de 1214,90 milliards de francs’’.

Le quotidien L’Observateur, parlant des "axes prioritaires" du budget 2022, évoque une hausse de 1463,4 milliards FCFA de ressources et 6610,47 milliards CFA d’investissements prévus.

"Les ressources sont projetées à 13 102,85 milliards FCFA et les charges budgétaires à 14 950,5 milliards FCFA", indique Kritik’, ajoutant : "Loin des querelles de clochers notées" lors du vote des modifications apportés au code pénal, "les parlementaires ont adopté, hier, une posture responsable à l’occasion du débat d’orientation budgétaire pour l’année 2022".

"Tous ont magnifié le travail abattu par les services du ministère des Finances et du Budget et la clarté du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2022-2024 présenté" par Abdoulaye Daouda Diallo, ajoute Kritik’.

Abdoulaye Daouda Diallo "adoubé par les députés", renchérit le quotidien L’As, selon lequel après sa présentation, le ministre des Finances et du Budget "a été acclamé et félicité par les députés".

Pour le reste, les sujets politiques se rappellent au bon souvenir des journaux, dont Walfquotidien qui affirme que le président Macky Sall est confronté au ’’casse-tête du nombre’’, en raison d’une ’’constellation d’alliés’’.

Selon Enquête, le président Sall, qui se dit "homme de terrain et un homme d’action’’, a fait des émules au sein de l’opposition avec cette ’’nouvelle approche politique’’.

L’Info s’intéresse au "duel Soham-Alioune’’, en allusion à la "lutte sans merci’’ que se livrent la maire de Dakar et l’édile de Dakar-Plateau pour le contrôle du marché Sandaga, à la faveur d’un programme de réhabilitation de cette légendaire place marchande de la capitale sénégalaise.

Pendant ce temps, Tribune s’interroge sur les raisons de l’absence du président du Conseil économique, social et environnemental (CESE) à Thiès lors de la visite du président Sall. ’’Les spéculations les plus folles sont partagées’’, selon le journal.

BK/ASG
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