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Le GIABA appelle à plus d’engagement dans la lutte contre le blanchiment de capitaux
Publié le mardi 29 juin 2021  |  Agence de Presse Sénégalaise
Kimelabalou
© aDakar.com par Dr
Kimelabalou Aba, DG du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le Blanchiment d’Argent en Afrique de l’Ouest (GIABA)
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La lutte contre blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme appelle à un plus grand engagement de la part des Etats, a estimé, lundi, le directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA), Kimelabalou Aba.

’’Les effets dévastateurs du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme sur le développement socio-économique régional et la sécurité appellent à une plus grande diligence et un plus grand engagement de la part des Etats-membres, particulièrement des institutions financières et entreprises et professionnels financiers désignés qui sont des entités déclarantes dans la mise en œuvre de mesures efficaces dans notre région’’, a-t-il dit.

Il s’exprimait lundi à Saly-Portudal dans le cadre d’un atelier régional des responsables de conformité des entités déclarantes sur les questions émergentes de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, pour renforcer la conformité dans le secteur financier par la formation des responsables de conformité sur les mesures sectorielles de LBC/FT

’’Le GIABA a adopté sept rapports d’évaluation mutuelle dans le cadre de son deuxième cycle d’évaluation. Les principales conclusions de ces rapports indiquent que les entités déclarantes sont toujours confrontées à plusieurs problèmes de conformité’’, a fait noter le DG du GIABA.

Il s’agit notamment, selon lui, de la compréhension de l’atténuation du risque de blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme, la mise en œuvre efficace des exigences de vigilance à l’égard de la clientèle et des bénéficiaires effectifs et la déclaration des opérations suspectes qui ont eu un impact sur le niveau de performance des pays au titre des résultats , contribuant ainsi leur reclassement sur le régime de suivi renforcé.

’’Les faibles performances des Etats-membres ont des implications négatives, avec les conséquences qui en découlent, sur les opérateurs du secteur privé’’, a signalé Kimelabalou Aba.

A l’en croire, l’accent mis sur l’efficacité dans le cadre du présent cycle d’évaluation, associé au nouveau développement technologique et à d’autres questions émergentes, les actifs virtuels, les prestataires de services virtuels, l’entité numérique, les combattants terroristes étrangers, la collecte de fonds à travers les réseaux sociaux, etc., continueront de façonner l’environnement mondial des conformités.

’’Ceux-ci s’ajouteront, sans aucun doute, aux défis actuels de mise en œuvre des mesures de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme dans notre espace CEDEAO’’, a souligné le DG du GIABA.

ADE/OID/AKS
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