Au Sénégal, un important dispositif sécuritaire a été déployé ce vendredi 25 juin aux abords de l’Assemblée nationale où des projets de modification du Code pénal et du Code de procédure pénale doivent être examinés par les députés. La majorité assure qu’il s’agit de « renforcer la lutte contre le terrorisme ». L’opposition dénonce des textes « liberticides » à l’encontre du droit à manifester.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Une assemblée encadrée par les forces de l’ordre, les accès au quartier ont été bouclés ce matin, la séance a commencé avec 1h30 de retard. On a assisté à une altercation dans le hall entre le député d’opposition Ousmane Sonko et celui de la majorité Amadou Mbery Sylla.
Ambiance tendue donc pour l’examen de ces textes. Parmi les points qui fâchent : les actes « ayant pour but de troubler gravement l’ordre public » seront désormais passibles de la réclusion criminelle à perpétuité. Un autre article redéfinit et élargit la notion d’« association de malfaiteurs ». ... suite de l'article sur RFI