La Société d’exploitation du Train express régional (Seter), qui a reçu 60 mille Cv pour 900 postes, va embaucher 10 athlètes sénégalais pour les aider à préparer les Joj. Un «très beau symbole de mobilisation de la France aux côtés du Sénégal», a estimé Franck Riester, ministre délégué français au Commerce extérieur.
Par Malick GAYE – Le partenariat entre le Sénégal et la France est au mieux de sa forme. C’est cette image que le ministre-délégué français au Commerce extérieur a tenu à présenter à Dakar. Franck Riester en voulait pour preuve la signature du contrat de partenariat entre la Société d’exploitation du Train express régional (Seter) et le Comité national olympique et sportif sénégalais (Cnoss). Aux termes de ce partenariat, la Seter s’engage à recruter 10 jeunes athlètes dont 5 vont intégrer le personnel de la Seter dès cette année. A partir de 2022, un athlète sera recruté par année. «Toutes les entreprises du Sénégal doivent se mobiliser pour embaucher à temps partagé des athlètes, car c’est comme ça qu’on leur permet de se perfectionner dans leur sport. Nous sommes heureux d’embaucher une dizaine d’athlètes. C’est comme ça qu’on gagnera des médailles d’or aux Jeux olympiques de la jeunesse (Joj)», a déclaré Stéphan Rolent après la signature du partenariat, aux côtés de Diagna Ndiaye, président du Cnoss, avant-hier.
C’est une véritable opportunité offerte à ces athlètes quand on sait que la Seter a reçu plus de 60 mille candidatures pour 900 postes à pourvoir. Stéphan Rolent a précisé que les «athlètes vont passer les mêmes types d’examens, de concours ou de tests, sauf qu’ils n’ont pas besoin, sur certains critères, d’avoir un diplôme». Ainsi, ils vont apporter «leur engagement, motivation et leur force de conviction».
Pour le ministre Franck Riester, ce partenariat entre la Seter et le Cnoss «est un très beau symbole de mobilisation de la France aux côtés du Sénégal dans son ambition olympique». Avant de revenir sur la «bonne relation commerciale (entre les deux pays), freinée en 2020 par le Covid-19. Nous sommes là pour bâtir des partenariats gagnant-gagnant sur le long terme, y compris quand il y a des crises. On est là, on reste et on s’inscrit dans la durée. Nous avons mis l’argent dans Choose Africa pour tenir compte de la crise sanitaire et pour soutenir des Pme, notamment sénégalaises, qui ont eu des difficultés pendant la crise. C’est ça le partenariat de la France. On trouve ses amis quand on est dans la difficulté».