Le gouvernement devrait-il pouvoir interdire la diffusion de fausses informations ? Quel est l’impact des réseaux sociaux ? Les médias devraient-ils plus communiquer sur les travers des autorités ? Questions, parmi d’autres, posées dans la nouvelle étude publiée ce 18 mai par le réseau Afrobaromètre, alors que le gouvernement sénégalais envisage justement la régulation des réseaux sociaux.
Avec notre correspondante à Dakar, Charlotte Idrac
Qui diffuse les fausses informations ? Pour près de huit Sénégalais sur dix (79%), les politiciens et les partis politiques arrivent en tête, selon l’étude Afrobaromètre. En deuxième position, les usagers des réseaux sociaux eux-mêmes, suivis des journalistes, puis des membres du gouvernement.
Globalement, la moitié des sondés (49%) qui connaissent les réseaux sociaux déclarent que leurs effets sur la société sont « positifs », pour « informer sur l’actualité » (90%), et « permettre aux populations d’avoir plus d’impact sur les processus politiques » (83%). Revers de la médaille, selon l’enquête : les médias sociaux rendent aussi les gens « plus réceptifs aux fausses informations » (78%), et « plus intolérants à l’égard de ceux qui ont des opinions publiques différentes » (60%).... suite de l'article sur RFI