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Santé de la reproduction et violences basées sur le genre : 35 relais scolaires formés à Diourbel
Publié le samedi 8 mai 2021  |  Agence de Presse Sénégalaise
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Diourbel, Trente-cinq relais, des élèves et des professeurs, ont été formés à Diourbel (centre) sur des questions relatives à la santé de la reproduction et la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), des aspects pas assez pris en compte dans les programmes scolaires officiels, a constaté l’APS.

Ces relais, de jeunes leaders, des professeurs et d’autres relais techniques ont bénéficié de cette formation lors d’un atelier de mobilisation des clubs d’éducation à la vie familiale organisé durant deux jours dans le cadre d’un programme quinquennal de l’UNFP.

’’Nous voulons intégrer des questions qui ne sont pas prises en charge par le capital de savoir dispensé par l’école dans le programme officiel’’, a déclaré, vendredi, Mamadou Elimane Kane, chargé de programme au Groupe pour l’étude et l’enseignement de la population (GEEP) au terme de la rencontre.

Les participants ont notamment planché sur les questions de la santé de la reproduction et la non-prise en compte des problèmes des jeunes dans le capital des savoirs dispensés par l’école.

’’Ce renforcement de capacité est destiné aux leaders élèves animateurs et aux professeurs relais techniques pour qu’ils puissent prendre en charge la santé de la reproduction et la lutte contre les violences basées sur le genre dans l’espace scolaire’’, a expliqué M. Kane.

Il a déploré le manque d’infrastructures et d’espaces dédiés à la jeunesse pour la prise en charge de ces différentes questions dans la région de Diourbel.

Les bénéficiaires de la formation vont ainsi essayer de vulgariser les acquis et continuer de travailler avec les structures médicales et sociales, a indiqué le chargé de programme du GEEP.

En plus de transmettre ce qu’ils ont appris, ces relais vont aussi aider et encourager les élèves qui ont des problèmes de la santé de la reproduction à s’adresser aux structures sans avoir honte de le faire, a-t-il laissé entendre.

’’Nous sommes dans une société où il n’est pas facile de parler de la santé de la reproduction, même les techniciens de la santé doivent le faire en toute responsabilité et dans la discrétion’’, a-t-il fait remarquer.

FD/AKS/OID
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