Les journaux sénégalais, parvenus mercredi à APA, traitent principalement du litige foncier impliquant deux villages et un homme d’affaires.
A propos du différend entre Babacar Ngom, fondateur de la Sénégalaise de distribution de matériel avicole (Sédima) et les habitants de Ndingler (village situé dans le département de Mbour, à l’Est de Dakar), c’est « une bataille sang-faim » selon L’Observateur.
Dans les colonnes de ce journal, l’ancien chef de village, Abdoulaye Dione, déclare : « Nous sommes prêts à nous soumettre à un règlement du conflit en attendant l’arrivée de (la saison des pluies). Mais si le conflit n’est pas réglé d’ici là, nous irons cultiver ».
En tout cas, « le risque d’affrontements entre Ndingler et Djilakh » constitue pour Le Quotidien des « champs de mines ». En effet, rapporte ce journal, le litige foncier a pris « une autre tournure » car désormais les deux villages voisins « se regardent en chiens de faïence ».
C’est pourquoi, signale EnQuête, « un important dispositif sécuritaire a été déployé sur les lieux par la Gendarmerie ».
De son côté, Sud Quotidien annonce que « l’Etat a décidé d’intervenir pour éviter un drame. Il a prononcé la suspension temporaire des travaux d’exploitation de l’assiette foncière d’environ 80 hectares », objet du désaccord entre l’homme d’affaires et les ruraux.
Si Ndingler s’oppose farouchement au projet d’agro-business de la Sédima, Djilakh l’a accepté volontiers après la tenue de « trois audiences publiques », note Le Quotidien.
Cité par Le Soleil, Aliou Faye, un habitant de Djilakh, soutient donc que c’est « avec l’onction des populations de son village que les terres ont été attribuées » à la Sédima. Dans Le Quotidien, il fait savoir que « Ndingler n’est pas propriétaire des terres qu’il réclame ».
Poursuivant dans L’AS, Aliou Faye met en garde Babacar Ngom : « Si jamais il s’aventure à donner un seul mètre carré à la population de Ndingler, il perdra tout ».
En sports, WalfQuotidien se fait l’écho de la non-homologation d’aucun stade sénégalais pour les éliminatoires de la Coupe du monde Qatar 2022. Ballon d’or africain en 2001 et 2002, El Hadj Ousseynou s'en désole dans ce journal : « Ce n’est pas normal que le Sénégal, avec son rang en Afrique et dans le monde, ne puisse pas avoir un stade qui réponde aux normes internationales ».
Toutefois, indique Stades, le ministère des Sports a renseigné que « des inspecteurs de la Confédération africaine de football (Caf) seront le 18 mai prochain au stade Lat Dior de Thiès (70 kilomètres à l’Est de Dakar) » pour voir si les travaux effectués peuvent permettre de revenir sur la décision de l’instance faîtière du football continental.
Avec « l'éventuel report » des deux premières journées de ces qualifications, « la Caf veut donner une dernière chance aux pays dont les stades ne répondent pas encore aux normes de la Fédération internationale de football association (Fifa) », conclut Record.